En 2020, le Baromètre du numérique indiquait déjà que 84% des personnes âgées de douze ans et plus avaient un smartphone. Les forfaits téléphoniques même les moins chers offrent tous la 4G avec plus ou moins de données mobiles.
Pourquoi cette phrase en préambule ?
Tout simplement parce que cela veut dire que l'écrasante majorité de la population est capable désormais de retrouver en quelques pressions sur l'écran tactile l'emplacement d'un magasin, d'un hypermarché, d'un magasin d'ameublement etc.
A quoi bon alors placer d'immenses panneaux publicitaires simplement pour indiquer aux usagers de la route que 250 mètres plus bas se trouve une grand enseigne, elle aussi surplombée, bien souvent, de son immense logo.
Les panneaux publicitaires qui se succèdent à l'entrée de certaines villes où sur les axes routiers à forte concentration commerciale rendent nos villes très laides et les font ressembler à certaines villes américaines où les panneaux publicitaires se suivent à perte de vue.
Je ne parle même pas de la pollution visuelle que cela représente. En plus des publicités à outrance à la télévision, sur le web, dans les applications mobiles ou sur les sites internet, nos villes sont en train de devenir des zones publicitaires grandeur nature.
On ne peut pas demander aux français de changer leurs habitudes de consommation, de consommer local, leur dire que la surproduction pollue la planète tout en continuant de faire la publicité partout et tout le temps pour inciter à consommer encore plus.
Il est temps de trouver une solution alternative à ces panneaux qui permette à la fois aux communes de garder leurs recettes et à la fois aux magasins de ne pas perdre leur visibilité.
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