Non au projet d'aménagement de la mare aux canards à Chevreuse !

IL EST TEMPS D'APPRENDRE A REHABILITER ET ENTRETENIR DANS LE RESPECT DU VIVANT

Notre association « Chevreuse Environnement et Patrimoine » (CEeP) s’est élevée dès septembre 2023 contre la prétendue « renaturation » de la Mare aux Canards de Chevreuse, notamment à travers une pétition en ligne qui a recueilli plus de 10200 signatures. La majorité municipale n’en a eu que faire et a poursuivi son projet sans concertation publique ni présentation d’une étude d'impact sur la biodiversité.

La mare existante abritait une faune et une flore locales que ce chantier a détruit avant une « renaturation » artificielle. Face à l’effondrement de la biodiversité, il faut apprendre à respecter le vivant, à réhabiliter plutôt que de tout démolir pour faire du neuf : le vivant est une chaîne qu’on ne peut effacer sans dommage, pour la remplacer par une autre.

Il faut apprendre à entretenir : conforter régulièrement les berges, veiller à contenir certaines espèces invasives… Penser « entretien régulier » plutôt que « démolition/reconstruction ». Le nouvel aménagement n’est pas moins fragile que l’ancien et va très vite s’abimer si les berges ne sont pas régulièrement entretenues. Il faut changer de logiciel : conforter plutôt que démolir. C’est plus écologique et plus économique (1 million d’euros d’argent public aurait pu être investi dans des projets plus utiles à l’environnement ou au patrimoine).

De plus, comme le montrent des études récentes citées dans un article du Monde du 13 juin 2024, le bâchage sur berge à sous-couche plastique tue la biodiversité à court terme et entraîne une pollution des sols en diffusant des micro- et nanoplastiques qui finissent par contaminer les nappes phréatiques !

Chevreuse est un site inscrit et protégé, au cœur du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. CEeP refuse que des aménagements artificiels visibles depuis le château de la Madeleine défigurent le site : la mare artificielle d’environ 3000 m² n’est pas une grande zone humide comme celle de Maincourt-sur-Yvette : passerelle et ponton ne sont que des gadgets ne permettant pas la découverte de la nature qu’on voit parfaitement des berges. Nous refusons cet ersatz de parc d’attraction dont témoignent les ridicules ajouts de branchages sur les garde-corps métalliques, réponse atterrante à une demande de l’Architecte des Bâtiments de France d’avoir des garde- corps en « bois-tressé ». Ils vont se dégrader et leurs attaches bricolées en fil de fer risquent de blesser nos enfants.

CEeP DEMANDE L'ARRÊT DES ATTEINTES A L'ENVIRONNEMENT QUI SE SONT MULTIPLIEES A CHEVREUSE CES DERNIERES ANNEES.

Chevreuse Environnement et Patrimoine 

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