Un permis de construire en date du 1er mars a pour projet la construction de deux immeubles à la place d’un jardin et de deux maisons aux 42 et 44 rue Jean Girard Madoux.
Ce projet immobilier tel que présenté n'est pas une construction raisonnée :
- Destruction d’un jardin et d'une biodiversité contributive d'un ilot de fraîcheur.
- Augmentation de la densité de population avec 41 logements sur 1700 m2, soit plus du double prévu par le plan d'Orientation d'Aménagement et de Programmation du secteur Vaugelas (OAP 107)
- Non respect de la transition végétale en limite séparative côté Est : destruction d'une quarantaine d'arbres pour 12 arbres replantés sur une bande de remblais de 3 mètres de large et entre des murs de plus de 2 mètres de haut.
- Augmentation de la circulation : nuisances sonores, pollution…
- Augmentation de la hauteur de ces immeubles présentés en R+5 et un R+4 qui comprendrait en fait 7 niveaux d’élévation.
- Promiscuité entre les immeubles : à peine 3 mètres avec les balcons de l'immeuble voisin côté Sud, vis-à-vis important…
- Préoccupation à propos de la gestion des ressources (eau, chauffage, électricité…) avec plus de 150 nouveaux logements livrés en 2023, du Covet à Madoux, et d'autres en prévision…
- Disparition d'un patrimoine de Chambéry (ancienne maison Folliet)
Ces constructions auront donc un impact sur la nature et la qualité de vie des habitants, les anciens comme les nouveaux.
Le quartier se bétonnise.
Existera-t-il encore une vie de quartier ?
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