Démarrages sévèrement burnés de conducteurs émérites et autres handicapés du code de la route s'engageant au dernier moment comme des tiques, grillages en règle de priorités et incivilités constantes, coups de klaxons, agressions verbales et camions en deshérance, sur la rue Jean Achard, rien ne change !
Le Conseil Général s'est pourtant évertué à répondre aux différentes lettres de notre collectif avec une langue de bois sans borne; la blague durant depuis quatre ans maintenant.
Nous avons commencé par une pétition, puis par débusquer le bon interlocuteur. Je vous fais grâce de leurs contenus ; sachez que cela fut long, pénible, tout autant pour Monsieur le maire qui s'est battu à nos côtés. Le Conseil Général a argué, en dernier argument, que nous n'avions pas à nous plaindre, puisque selon ces bureaucrates, la capacité de la D17 se prolongeant par la rue Jean Achard serait de 6000 à 12000 véhicules légers par jour. Rassurez-vous donc, citoyens ! Au 15 Août, jour du comptage enfin obtenu, nous ne fûmes que 3800(!) à emprunter le centre d'Abzac, avec un pourcentage accidentogène de «seulement» 15 pour cent. Oui-oui, nous avons bien lu, du 15 pour cent au 15 Août. Sans poids-lourds à cette date-là, bien entendu, congés oblige.
Réjouis, nous ne fûmes certes pas.
Ce courrier est donc celui de la colère, après ceux de la conciliation: pigeonnant la mairie au dernier moment en avançant le panneau Abzac sur la D17 afin que les frais liés à la sécurité soient désormais à notre charge.
En effet, après avoir dessiné, au nom de la sécurité, une ligne droite accidentogène pour les riverains des Jauguilles, le Conseil Général a pris toute la commune en otage, forçant la mairie à réagir en la forme d'un plateau surélevé devenu plus que nécessaire (le tout évidemment aux frais du contribuable!), alors que notre collectif de riverains le réclame à corps et à cri depuis 4 ans au niveau du ruisseau du Palais ! Combien de lettres, de rendez-vous et de coups de fil pour se retrouver finalement au même point ?
Puisque l’état refuse d’implémenter des radars ( la loi le prévoit par décret, mais l'application se fait attendre) et puisque les communes déjà dépouillées par leurs projets d'urbanismes divers bien légitimes doivent racler leurs fonds de tiroirs au nom de la sécurité, il ne nous restait plus que ce plateau surélevé pour forcer les imbéciles-heureux à respecter le code de la route non loin de l'écluse ou en les forçant tout simplement à changer d'itinéraire, nous évitant ainsi l'impression d'habiter à côté d'une nationale bruyante et de les laisser continuer à dégrader considérablement notre qualité de vie à tous sur la rue Jean Achard qui redevient invivable.
Nous allons en faire part aux médias : il est honteux de prendre en otage une mairie et lui « refilant le bébé », désolant encore et toujours que notre sécurité et notre vivre-ensemble soit gâché de la sorte par les vibrations dans les maisons et les engueulades de polichinelles décérébrés sous nos fenêtres, jour et nuit!
Nous déplorons enfin personnellement que notre bien-être passe après la construction d'un complexe sportif, surtout après quatre ans d'efforts, dans l'ombre, mais comprenons bien que la mauvaise surprise du 'plateau express' fut un nouveau problème à gérer en urgence pour les usagers des Jauguilles en lieu et place d'une solution pérenne pour la rue Jean Achard .
Nos proposons en dernier recours l'idée de la pose de bacs en bêton fleuris et autres mobiliers urbains redessinant les contours d'écluses routières sur la D17 en aval du panneau, en attendant mieux. Ces mobiliers urbains nous semblent moins coûteux que les nécessaires radars ou plateaux. Nous implorons évidemment ce radar « 30 » flashant en double sens qui mettrait fin à bien des problèmes.
Nous ne manquerons pas de vous faire parvenir, cette fois en détails, les résultats de nos démarches.
Collectif « pour Abzac ! », le 14/03/24
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