A l’heure où résonne le son de la transition énergétique, il est urgent que l’Etat se positionne et explique qu’une autre façon de se nourrir est possible.
Connaissant l’impact direct de la production animale sur le changement climatique en cours (lien: viande.info), sans parler des souffrances injustifiables infligées aux animaux, il est du devoir de ce gouvernement de démocratiser l’alimentation exempte de produits d'origine animale.
Il est nécessaire de la rendre plus visible et plus accessible à tous par le biais notamment de la restauration collective. Il est primordial que les citoyens puissent avoir le choix - d’autant plus s’ils ont à cœur d’avoir une consommation davantage variée, écoresponsable et/ou éthique et non-violente.
La France a un certain retard en terme de politique de santé pour reconnaître qu’une alimentation plus verte qui fait la part belle aux protéines et nutriments d’origine végétale est bénéfique et adaptée à tous lorsqu’elle est bien menée. D'ailleurs, dans une tribune publiée du 25/10/2017 par "France-Soir", une quarantaine de professionnels de santé appellent les autorités françaises à reconnaître que l'alimentation végane est saine et possible à tous les âges de la vie et réclament une évolution des publications officielles afin d'informer la population. (cf. Tribune ); d'autant plus que la demande est grandissante*(Etude Ifop).
Let Us « Make our Planet Great again »! E.M.
Step1: Food issues
Cette pétition citoyenne a pour objectif de relancer la validation de la proposition de loi N° 3142 (visant à mettre en place une alternative végétarienne dans les cantines scolaires -cf. la tribune de 2015* ) déposée le 14 octobre 2015 mais laissée à l’abandon par le précédent gouvernement.
Nous souhaitons qu’elle soit actualisée aux vues des récentes et nombreuses évolutions au sein de la société, et que soit spécifié dans le texte que les menus alternatifs devront :
- être élaborés sans produits d’origine animale* (*viande - poissons - œufs - produits laitiers) afin de permettre à toute personne qui le souhaite de diversifier d’avantage son alimentation en augmentant sa consommation de produits végétaux. Comme le recommande elle-même l’ANSES : une consommation renforcée et régulière de légumineuses (telles que les lentilles, fèves ou pois chiches) est nécessaire, ainsi que de privilégier les produits céréaliers les moins raffinés (telles que les pains, pâtes et riz complets ou semi-complets) et (…) de favoriser la consommation d’huiles végétales riches en acide alpha-linoléique (telles que les huiles de colza et de noix). (Source*)
Mais aussi dans le souci que doit avoir le service public de proposer à ses usagers des menus adaptés, systématiquement équilibrés, pour tout individu qui ne consomme déjà plus ou presque plus de produits d’origine animale. Ou encore pour ceux qui préféreront consommer des protéines animales exclusivement en famille -que ce soit pour des motivations écologiques, éthiques et/ou de santé (diététique, sensibilité alimentaire…) ou pour tout autre type de préférences personnelles ou convictions profondes - toutes légitimes, rappelons-le.
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Les états généraux de l’alimentation ont eu lieu car il y a urgence: ne laissons pas les solutions lettres mortes.
“This is no Plan B because there is no Planet B” (Ban Ki-moon)