Partout dans le monde, BNP Paribas tire profit de projets agro-industriels qui aggravent le dérèglement climatique et bafouent les droits humains.
Ce que nous dénonçons :
Deuxième banque la plus riche d’Europe, BNP Paribas affiche des engagements ambitieux en termes de respect des personnes et de l’environnement, mais investit massivement dans des activités qui détruisent la planète et exploitent les travailleurs. De 2013 à 2022, elle a injecté 13 milliards de dollars dans des projets agro-industriels dans les pays en développement. Or, l’agriculture industrialisée, deuxième source mondiale de gaz à effet de serre, déforeste, épuise les terres fertiles, accapare l’eau et exploite des millions de travailleurs sous-payés ou soumis au travail forcé.
BNP Paribas soutient directement, par des investissements colossaux des multinationales comme Cargill (l’une des quatre sociétés qui contrôlent les échanges mondiaux de produits agricoles et alimentaires), JBS (qui représente un quart du marché mondial de viande bovine) ou Marfrig (la deuxième plus grande entreprise de conditionnement de viande au Brésil). Ces entreprises sont régulièrement accusées de déforestation, accaparement des terres et exploitation humaine en Asie, Afrique et Amérique Latine. Pourtant, BNP Paribas n’a jamais cessé d’investir dans ces entreprises. Au cours des 5 dernières années, elle aurait investi près de 4 milliards de dollars dans les activités de Cargill.
Ce que nous demandons :
BNP Paribas doit cesser de financer ces activités. Nous exigeons qu’elle rompe avec Cargill ou impose qu’elle ne se fournisse plus dans des zones déforestées d’ici 2025. Elle doit également exclure les activités agro-industrielles de la forêt amazonienne et respecter ses engagements climatiques.
D’ici 2025, BNP Paribas doit mettre fin à ces investissements destructeurs.
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