Ami·e·s de l’Aude, notre territoire brûle… et nous ne pouvons pas tourner la page aussi vite.Dans l’été 2025, un incendie d’une intensité inouïe gagne les Corbières. Plus de 16 000 hectares dévorés en moins de 24 heures, des habitations anéanties, une vie perdue… C’est l’un des feux les plus dévastateurs jamais enregistrés dans notre département. Le parquet de Carcassonne a immédiatement ouvert une enquête pour comprendre l’origine de ce brasier infernal. Aujourd’hui, des investigations sont en cours.
Et pourtant, alors que la terre fume encore, un projet persiste :
la construction d’une centrale photovoltaïque sur des zones ravagées, bientôt soumises à enquête publique. Deux cas emblématiques :
1. À Espéraza, le projet porté par Ferme Solaire du Savonet (filiale de BayWa r.e.) prévoit l'implantation d’un parc au sol de ~25 hectares, potentiellement dangereux pour les rapaces, reptiles et la perception paysagère, d’après l’avis de l’Autorité environnementale d’avril 2024 : l’étude d’impact pointe des lacunes sérieuses. 2. À Saint‑Couat‑d’Aude, un parc agrivoltaïque de 10 MWc sur ~12 hectares, relancé en décembre 2023 par BayWa r.e., doit faire l’objet d’une enquête publique au premier trimestre 2025. Pourquoi maintenant, plus que jamais, nous devons dire STOP !
Le site est encore complet et profondément marqué par le feu : la nature n’a pas eu le temps de se régénérer. Construire ici, c’est empêcher la faune, la flore et les arbres de revivre.Ce dossier ne peut pas être réduit à un projet commercial, il s’inscrit dans un contexte dramatique, celui d’un territoire atrocement fragilisé.
Nous avons le droit, le devoir de réclamer le respect du vivant et de la reconstruction naturelle, avant tout intérêt lucratif.Appel solennel à la citoyenneté, à la résilience :
Signons cette pétition, non pas contre l’énergie renouvelable… mais pour laisser une chance à la vie de renaître. Afin que la Terre reprenne sa place, que les rapaces retrouvent leur vol, que les insectes, les arbres et l’eau reprennent leur œuvre.Notre voix, portée par des milliers de signatures, sera transmise à l’État pour exiger :
- Le gel immédiat de toute construction sur ces zones ravagées jusqu’à restauration naturelle.
- Le respect du calendrier écologique, le temps nécessaire à la régénération du site.
- La priorisation d’alternatives viables, plus respectueuses de l’équilibre paysager et environnemental.
À vous, citoyen·ne engagé·e, amoureux·se de la terre, protecteur·rice de nos paysages et de la vie sauvage :
Rejoignez-nous. Signez et faites signer. Ensemble, nous avons le pouvoir de dire :
« Pas à cette heure. Pas ici. Pas maintenant. »Pour l’Aude, pour demain, faisons entendre notre cœur.