CHENILLES PROCESSIONNAIRES : LUTTONS CONTRE LA PROLIFERATION

Devant l'explosion ces dernières années de la population des chenilles processionnaires due notamment à la douceur des hivers, il devient difficile de se promener ou de profiter de nos espaces verts (forêts, parcs, …. ) sans les rencontrer au risque de se faire violemment piquer par les poils urticants de ces chenilles, qui volent dans les airs.

Ces poils urticants peuvent créer chez les sujets les plus sensibles de fortes réactions allergiques, des troubles oculaires ou respiratoires. Et chez les animaux domestiques, l'apparition de chocs anaphylactiques ou de nécrose de la langue, cas de plus en plus rapportés.

J'en appelle donc à vous les décideurs : Présidente du Conseil de Territoire de Nouvelle Aquitaine, au directeur général de l’Agence régionale de santé, ainsi qu'aux maires des communes et plus particulière du bassin d'Arcachon pour prendre les mesures nécessaires afin de lutter contre la prolifération des chenilles processionnaires par des moyens écologiques mais aussi à informer les citoyens de la dangerosité de ces insectes nuisibles et les inciter à détruire les nids qui sont dans leur jardin.

Les forêts de pins aux abords des routes en sont envahies, elles ont été vues sur les communes de Biganos, la Teste de Buch, Arcachon, Marcheprime, Pessac, Mérignac, dans les Landes… que se soit en forêt ou dans les parcs publics ou bien encore sur les trottoirs se déplaçant parfois sur plusieurs centaines de mètres avant de pouvoir s'enterrer.

Il existe des écopièges dont l'efficacité est maximale entre janvier et fin mai, qui ne nuiraient pas à la biodiversité des forêts. Il existe des pièges à phéromones efficaces de juin à fin septembre pour limiter la reproduction des papillons. Il existe des traitements biologiques chimiques (Bacillus thuringiensis BTK, diflubenzuron) qui ne détruisent pas les animaux, les végétaux ni les insectes pollinisateurs et qui peuvent être utilisés une grande partie de l'année. Enfin, il y a la possibilité de réintroduire un prédateur naturel des chenilles processionnaires, la mésange.

Si nous n’agissons pas rapidement, nous ne pourrons plus métriser la prolifération. Nous vous parlons aujourd'hui de nos communes, de notre région touristiques. Mais des nids sont observés aussi bien en région parisienne, dans les montagnes, dans toute la France… Les chenilles n’ayant pas de prédateurs nombreux sont sans cesses en augmentation. Il faut agir.

Avec toutes ces possibilités et compte tenu des dommages causés par ces nuisibles qui ne cessent de s'alourdir, j'ose espérer que vous donnerez une suite favorable à cette pétition.

Veuillez agréer Mesdames, Messieurs, l'expression de nos salutations distinguées.