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Un autre accès à l'unité de méthanisation de Landres
Destinataire(s) :
La mairie de Landres et EMC2 avec les agriculteurs associés à l'unité de méthanisation
Une unité de méthanisation s'installe à Landres. EMC2 et 17 agriculteurs ont monté ce projet visant à produire du biogaz. La méthanisation a ses adeptes comme ses détracteurs...une chose est certaine, cela produit des nuisances pour les citoyens du village. Les recours sont faibles car beaucoup de vos impôts passent dans ces installations encouragées par les départements.
Les nuisances sont multiples: sonore, olfactive et routière (à savoir que nos impôts serviront aussi à payer les routes et rues abîmées). A priori une étude doit être faite des différentes nuisances imposées à la population en amont d'une implantation de biogaz et ainsi prendre des mesures préventives, mais selon les cas, les prescriptions du préfet sont plus ou moins respectées. Les tracteurs, camions, ... et autres engins ne vont cesser de circuler dans le village apportant des matières plus ou moins odorantes à l'unité de biogaz. Lors de l'épandage, sur les terres environnantes (odeurs, affaiblissement des sols, mortalité importante des abeilles et vers de terre qui sont déjà en forte diminution) il y a un fort risque de pollution des sols mais aussi de l'air. Afin de nuire le moins possible aux habitants, l'unité de biogaz aurait pu décider d'emprunter des chemins communaux à l'extérieur du village, mais ils sont cultivés depuis de longues années par un agriculteur faisant partie du projet et refusant pour le bien de tous de les rendre. Ces chemins sont communaux et ne lui appartiennent pas, nous souhaitons que l'accès à la méthanisation se fasse par le CHEMIN DU CORBILLON et DU ROUSSE et non par la RUE DE LA GARE qui voit déjà une quantité non négligeable d'engins lourds vers EMC2. La méthanisation risque d'engorger les rues adjacentes à certaines périodes de l'année. D'autant que le périmètre des nuisances s'agrandit fortement s'ils doivent stationner dans ces rues (rue de la Gare, rue de Verdun, rue de Metz). Un agriculteur a-t-il davantage de droits, peut-il s'octroyer les biens publiques sans vergogne au détriment de tout un village?