Le 22/11/2019
Merci pour votre engagement : un premier résultat encourageant !
Vous avez signé la pétition demandant le retrait du projet de centrale photovoltaïque à Cruis, sur la montagne de Lure, dans les Alpes de Haute Provence.
Le 27 septembre dernier, nous vous avons appelés à contribuer en ligne, sur le site Web de la DREAL, à la consultation concernant les espèces protégées menacées par le projet.
La DREAL a publié le 14 novembre dernier l’avis du Centre national de la protection de la nature à ce sujet, censé clore cette consultation : il est défavorable au projet !
Nous souhaitions partager cette bonne nouvelle avec vous.
L’avis peut être consulté ici :
http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/avis_cnpn_cruis_pv_boralex_20191024.pdf
Pour autant, nous ne sommes pas sortis d’affaire. D’abord parce que l’opérateur peut encore corriger le tir, et ensuite par qu’en définitive c’est la Préfecture qui tranche, quels que soient les avis émis par les institutions spécialisées.
On s’accroche, donc, mais c’est quand même l’occasion de se réjouir.
Le 27/09/2019
URGENT ! LE TEMPS DE L’ACTION avant le 17 octobre
Vous avez signé la pétition demandant le retrait du projet de centrale photovoltaïque à Cruis, sur la montagne de Lure, dans les Alpes de Haute Provence.
Vous pouvez maintenant faire directement valoir votre point de vue auprès des autorités chargées d’autoriser le projet.
DEROGATION ESPECES PROTEGEES
Le permis de construire du projet a été attribué il y a deux ans et demi. Cependant, pour avancer l’opérateur doit obtenir l’accord de la Préfecture quant aux mesures qu’il propose pour compenser la destruction des habitats d’espèces protégées sur le site. Le dossier est instruit par la DREAL PACA, qui vient de l’envoyer au Conseil national de la protection de la nature (CNPN), qui doit ensuite formuler son avis.
CONSULTATION
Jusqu’au 17 octobre, vous pouvez contribuer à la consultation publique sur ce sujet. C’est ici :
Vous trouverez sur cette page l’accès au formulaire de contribution, ainsi que le lien vers le dossier de propositions de l’opérateur.
SYNTHESE
Si vous souhaitez consulter le dossier de propositions, pour vous simplifier la tâche nous avons mis en ligne notre analyse de ses fragilités que vous pouvez consulter ici :
https://drive.google.com/file/d/1pkN5-8ZEsAy5B3P7WqgycnOwCz330aeq/view?usp=sharing
En synthèse, ce document démontre que :
· le cadre réglementaire autorisant la dérogation espèces protégées n’est pas respecté
· des erreurs importantes figurent au dossier
· le requérant est le commanditaire de l’étude censée prouver la légitimité de sa requête, ce qui constitue un conflit d’intérêts caractérisé
· le potentiel économique de la zone en bonne reprise forestière est minoré par le requérant
Chacun de ces points peut être porté à la connaissance des instances jugeant le dossier, et étayé par les éléments correspondants dans l’analyse qui suit.
C’EST A VOUS
Nous vous incitons fortement à vous exprimer : vos remarques sur ce dossier risquent de peser beaucoup plus lourd que votre signature de la pétition.
Le 05/06/2019
DES "RUMEURS" CIRCULENT…
En effet, des on-dit se répandent autour
du projet photovoltaïque industriel de Cruis
AMILURE RÉTABLIT LA VÉRITÉ
C’est bien de 16,7 ha et non pas 4 ha dont on parle !!
Notre association donne des informations justes et validées.
Nous serons toujours attentifs à livrer à tous les habitants et parties prenantes le détail des projets en cours.
Notre analyse sur le projet de Cruis est conforme à celles que nous conduirons pour tous les projets qui présenteraient des menaces inacceptables pour l’intégrité paysagère et la biodiversité de la Montagne de Lure et du Plateau d’Albion.
Ci-après quelques extraits de l’étude d’impact, pièce fondatrice du permis de construire (accessible ici) qui vous apportent la preuve que des contre-vérités se propagent :
le projet de Cruis est bien toujours de 16,7 ha (clôturés à hauteur de 2 m) et non de 4 ha.
Dans ce contexte de fausses informations que nous avons identifié, il nous a aussi été rapporté que les riverains du projet auraient perçu de l’argent à titre de dédommagement.
À notre connaissance, il s’agit là encore d’une rumeur infondée. Comme il ressort de l’étude d’impact, des mesures compensatoires à l’égard des résidents les plus touchés sont prévues si le projet se réalise.
Elles feront l’objet de travaux et non de compensations financières.