"NOUS", c’est Séverine, Sophie, Caroline, Jean-Claude, Paul-Henry, Geneviève, Georges, Arnaud, Claudine, Marie, Christophe, Gaëlle, Robert et des centaines d'amoureux des Amognes, de leurs bois, de leurs villages et de leurs bocages.
Nous avons nos racines ou nos attaches dans la Nièvre. Nous sommes agriculteurs, contrôleurs financiers, artisans, haut-fonctionnaires, paysagistes, agents de mairie, architectes. Nous sommes pêcheurs, retraités, sportifs, cavaliers et chasseurs.
Nous sommes de toutes les tendances politiques et philosophiques, de tous les milieux et de tous les âges. Nous résidons dans la Nièvre et partout en France, dans des villes, des métropoles régionales, Paris ou des villages.
Nous, habitants et amis des Amognes dans la Nièvre, disons NON au projet démesuré de parcs photovoltaïques porté par Terapolis, un promoteur bordelais appartenant au fonds d’investissement américain Carlyle !
Un projet d'une ampleur sans précédent menace notre territoire. Le promoteur Terapolis, sous la direction du géant américain Carlyle, prévoit d'implanter des parcs photovoltaïques connectés, couvrant plusieurs dizaines d’hectares sur les communes de Cizely, Billy-Chevannes, Saint-Benin d'Azy et Bona.
En plus de dénaturer nos paysages, ce projet met en péril des zones écologiquement sensibles, situées en lisière d’une zone Natura 2000 et de zones humides qui abritent une faune protégée, comme le crapaud sonneur à ventre jaune, ainsi que d'autres espèces essentielles à notre écosystème.
Pourquoi nous opposons-nous à ce projet ?
- Un modèle inédit, bruyant et imposant : Terapolis prévoit d'installer des panneaux solaires à 5 mètres de hauteur, orientés par des moteurs émettant environ 65 décibels en action, soit le bruit d'une voiture ou d'une machine à laver en mode essorage. Ce modèle de parc photovoltaïque n’existe nulle part en Europe : les Amognes deviendraient ainsi une zone d'expérimentation imposée par un fonds d’investissement étranger, au détriment de notre tranquillité et de notre environnement. Des lignes à haute tension seraient enterrées le long de la D978, aux pieds des habitations dans les bourgs de Billy-Chevannes et Saint-Benin d’Azy.
- Des paysages défigurés, un environnement sacrifié, des maisons dévalorisées : La transformation de nos prairies et zones humides en zone de production industrielle d’électricité menace des milieux naturels rares et essentiels à notre région, dégradant le patrimoine naturel qui fait la richesse de nos paysages ruraux.
- Un projet sur des terres agricoles au profit d’une minorité : les investisseurs étrangetrs et quelques grands propriétaires locaux bénéficieront de ce projet, tandis que le reste des habitants des Amognes subiront les conséquences sans avantages. Le géant américain Carlyle, à travers Terapolis, pilote ce projet sans considération pour la qualité de vie des Amognards, ni la priorité à donner à l’installation de panneaux solaires dans les zones artificialisées.
- Un danger pour la biodiversité et les écosystèmes locaux : Ce projet de grande envergure se trouve en lisière de zones sensibles où vivent des espèces protégées. Le crapaud sonneur à ventre jaune, ainsi que de nombreuses autres espèces de la faune locale, seront directement menacés par les perturbations engendrées par l'étalement massif des installations et le bruit permanent des moteurs.
Nous, signataires, demandons :
- L’arrêt immédiat de ce projet de parcs photovoltaïques de taille industrielle dans les Amognes.
- Une concertation véritable avec les habitants, les élus et les associations locales pour explorer des alternatives qui respectent notre patrimoine naturel et notre cadre de vie.
- Une protection accrue des paysages et de la biodiversité des Amognes, pour préserver nos zones naturelles sensibles et nos zones humides contre l’implantation de projets industriels étrangers.
Signez cette pétition pour préserver les Amognes et leur environnement naturel !
Mobilisons-nous pour dire NON aux parcs photovoltaïques industriels dans la Nièvre et protéger notre patrimoine pour les générations futures !
Cette pétition est portée par l’association Amognes Défense Environnement.