Bonjour,
Nous sommes des habitants de Congrier, petite commune du sud Mayenne de 907 habitants. Nous avons été informés le 5 décembre 2023 d’un projet éolien lors d’un atelier de concertation organisé par la mairie.
Ce n’était pas un atelier de concertation mais une mise devant le fait accompli car était présent la société VALECO, et elle avait déjà tous les accords. (Agriculteurs et mairie). Leurs projet ? 5 éoliennes de 150m de haut en lisière de la forêt du Lourzais et à 500m des premières habitations. Le tout pour alimenter une unité de production d’hydrogène par électrolyse de 5000 m2.
Dans cette zone se trouve une centaine d’espèces protégées par la loi, une route migratoire d’oiseaux et une zone humide. Les éoliennes seront alignées le long de la forêt (moins de 50m) et feront un véritable massacre d’oiseaux, de chauve-souris et détruiront les sols et la faune. Elles produiront des effets néfastes pour la santé humaine et animale, infrasons, bruits, flash lumineux et autres nuisances.
Autour de la commune sont déjà visible à l’œil nu 43 éoliennes et on ne compte pas les nombreux projets en cours dans les communes voisine. (La Rouaudière 4 éoliennes de 200m de haut, Renazé 3 de 150 m, etc)
Pour produire 1 kg d’hydrogène il faut 27 L d’eau et une seule de ces éoliennes peut produire 350 kg/jour. La commune ne possède pas de cours d’eau ni de réserve pouvant desservir un tel projet. Cette eau sera directement prélevée dans la nappe phréatique (17.000m3/an) alors que l’on nous annonce de plus en plus de sécheresse et de canicule... Cherchez l’erreur.
La commune possède déjà un parc éolien, un méthanier et 7 hectares de panneaux solaires. Cela représente 16 fois la consommation des foyers de la commune en énergie.
Stop ! ça suffit, disons non à cette course à l’énergie motivée par des idées mercantiles. Nous sommes tous concernés par notre environnement. Cette protection est vraiment l'affaire de tous, et pas seulement pour les voisins directs des éoliennes. On nous propose la destruction de l'environnement...
Nous revendiquons sa sauvegarde.
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