Dans l'Amazonie, il y a plus de 47 millions d'habitants, 2,2 millions de communautés indigènes, 40 000 espèces végétales et plus de 2 000 espèces animales différentes. Cependant, ces derniers mois, la région a traversé une saison d'incendies de forêt, ainsi qu'une période de sécheresse extrême, causée par la déforestation, le phénomène El Niño et le changement climatique. En septembre, les incendies ont atteint leur plus haut niveau, avec une perte de plus de 11 millions d'hectares de forêts amazoniennes.
Selon le rapport du Fonds Mondial pour la Nature, le nombre des populations sauvages surveillées a diminué en 73 % au cours des 50 dernières années, donc l’Amazonie se rapproche d'un point critique dans lequel aucune espèce, animale ou végétale, ne pourra survivre. Toutefois, si l’Amazonie atteint ce point, elle rejettera des milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère à cause des incendies et de la destruction des plantes. Cela augmenterait encore le changement climatique, qui affectera la productivité agricole et l’approvisionnement alimentaire mondial.
Heureusement, nous n’avons pas encore dépassé ce point, donc nous avons encore le temps d’agir pour faire un changement. Les gouvernements du Pérou et du Brésil, les pays les plus affectés par les incendies, doivent travailler ensemble pour apaiser les effets des incendies. Il faut soutenir les initiatives de reforestation en collaboration avec les communautés indigènes, pour garantir la protection de la forêt. Également, j’appelle les organisations internationales à encourager la coopération entre les pays de la région amazonienne et renforcer leurs programmes écologiques pour promouvoir des alternatives de solution viables.
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