Pour la protection du dernier espace naturel urbain entre Blagnac et Beauzelle : sauvons notre poumon vert et des espèces en danger !

Je remercie les 6758 signataires de cette pétition, ainsi que toutes celles et ceux qui ont bien voulu écrire un commentaire.

Je viens de signer la pétition pour le maintien en vie de Maurice, jeune sanglier: cette pétition a reçu plus de 29 000 signatures ce dont je "nous" félicite, la vie n'a pas de prix!
Nos oiseaux,  nos chevreuils, nos chênes, nos batraciens, nos hectares de nature vierge, méritent davantage de signatures, davantage d'attention. 
La vie n'a pas de prix, la nature est à protéger.  
Je sollicite donc encore plus de signatures pour la protection de notre coin de verdure.

Le 8 novembre, notre association organise un concert dans le but de récolter des fonds pour aider notre combat judiciaire.
Il aura lieu à Beauzelle, à la Salle des Fêtes de Garossos, le prix de l'entrée est tout doux. Le spectacle commence à 19h30, il conviendra à tous!  Nous espérons vous voir nombreux!

RAPPEL DU TEXTE DE LA PETITION:

Cet espace naturel de 52 ha remplit le rôle essentiel d’atténuation et d’adaptation aux effets conjugués des
chocs climatiques, de la pollution de l’air, des catastrophes naturelles et de puits de carbone. C'est un élément
essentiel au maintien de la biodiversité en ville et au bon cadre de vie des populations des communes de
Beauzelle et de Blagnac. Ilôts de fraîcheur, lutte contre la pollution, espace de respiration, lieu de balades, lieu
d’observation de la nature,…
Il s’agit du dernier espace naturel entre les communes de Beauzelle et de Blagnac, riche d’une biodiversité faunique et
florale et un endroit idéal pour se ressourcer.

Le projet nous a été présenté le 18 novembre 2024, 1 682 logements, près de 4 000 habitants, soit un demi Beauzelle.
Une tour de 16 étages, appelée «EMERGENCE», aux abords direct d’un NZ (Zone Naturelle). Bâtiments en R+5 et R+6,
un à deux silo à voitures. Un flot de 2 500 véhicules.
Tout cela dans un cul-de-sac...

Lors de cette présentation aucun document tel que l’étude d’impact environnemental, l’étude sur l’aménagement
routier et les flux automobiles, cyclables, piétonniers, personnes handicapés, l’étude sur les transports envisagée pour la desserte du site, etc.. Comment peut-on se prononcer sur un projet, à très fort impact, sans avoir l’ensemble des
documents techniques essentiels à une bonne compréhension et à une prise de décision ?
Il nous a été annoncé qu’il n’y aurait pas de commerces et de services de proximité prévus avant la fin de la dernière
tranche des travaux, soit en 2038. Cela en raison d’une problématique de rentabilité pour les futurs commerces qui ne
pourraient pas bénéficier de la totalité de la population avant 2038 et donc d’un moindre retour sur investissement.
Les premiers habitants, 2026/2027, devront prendre leurs véhicules pour sortir de ce site isolé.

<<Nous construisons et verrons après comment faire vivre le site…>>
Ce projet de «petite ville» semble inapproprié sur cet espace naturel bordé par un cours d’eau, Le Riou, classé
EBC (Espace Boisé Classé).
Sur le site une espèce menacée, la Cisticole des Joncs a été identifiée lors de la dernière étude d’impact
environnemental (2019/2020), étude qu'on ne nous laisse pas lire...
La DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’aménagement et du logement) a, aussi, identifié, sur le site,
des Chiroptères. Les Chiroptères bénéficient d’une protection intégrale depuis 1976 en France. Loi complétée par
un arrêté ministériel du 23 avril 2007 (modifié le 15/09/2012). Détruire des chauves-souris, les capturer, les déplacer
ou porter atteinte à leur gîte et/ou leurs habitats est formellement interdit.

Nous aimerions avoir un positionnement clair de la part de la DREAL concernant la protection de ces Chiroptères et de
l’ensemble faunique du site qui s’y reproduisent et y trouvent un havre de tranquillité. Milan noir, huppe fasciée, faucon
crécerelle, bruants proyers, loriot jaune, élanion blanc, aigrettes garzettes, grand capricorne, chevreuil, renard, faisan,
écureuil, etc...

3 espaces boisés participent au maintien et au développement de cette biodiversité.
La mairie envisage des zones de compensation pour déménager tout ce petit monde...
De plus, avec des travaux prévus sur 10 années, nous imaginons bien qu’il ne restera plus grand chose de cette biodiversité sur le site.

Nous avons, aussi, de grosses craintes concernant les impacts collatéraux sur les différents espaces naturels attenants,
sur la zone Natura 2000 et sur le parc des Quinze Sols (commune de Beauzelle et de Blagnac).
De part et d’autre un espace pavillonnaire et un groupe scolaire (près de 1000 élèves).
Il n’y a qu’un côté accessible, c’est un véritable cul de sac. Nous ne comprenons pas comment la mairie de Blagnac
envisage de faire circuler autant de véhicules sur un seul côté et une route de desserte déjà bien chargée.

Sur le site se trouve un ancien corps de ferme, la ferme de Sauzas, assortie de son pigeonnier et de son puits. C'est l’un
des derniers ensemble architecturaux d’identité ancestrale majeure de notre territoire. Nous aimerions que ce
corps de ferme soit réhabilité en «Maison de la Nature» en partenariat avec le Muséum de Toulouse. Cette «Maison de
la Nature» sera le phare mémoire de l’identité locale et au-delà illustrera la biodiversité en créant un lien harmonieux
entre les zones urbaines et les espaces naturels comme la zone Natura 2000.

Des jardins maraîchers et un verger à disposition des citoyens pourraient venir complémenter cette "Maison de la Nature".

En vue de ce projet, la commune de Blagnac lance une modification de son PLU, qui doit s’inscrire dans le nouveau
PLUi-H de Toulouse Métropole.
Les concertations pour le PLU de Blagnac ont pris fin en décembre 2024. Début janvier 2025 ont démarré les
concertation sur le PLUi_H de Toulouse Métropole. Une enquête publique, avec étude d’impact environnemental, est
prévue été 2025 pour finaliser la validation de ce projet.
Soit, près d’une année de démarches.

NOS OBJECTIFS SONT:
>La sécurisation du devenir des différentes espèces fauniques
>La sauvegarde des nappes phréatiques
>Une réduction du nombre de logements qui puisse être compatible avec la typologie du site et de ses axes
>Que ce futur quartier puisse être viable pour sa population et les populations environnantes
>La modification du zonage afin d’avoir un ensemble unique déclaré en « Zone Naturelle » au-delà de la future
route des Pléiades
>La modification, sécurisation du corridor écologique coincé entre une route principale et un secteur d’urbanisation fort
>Le déplacement de la tour de 16 étages trop près d’une Zone Naturelle et le passage de ce secteur en « secteur
d’urbanisation faible » afin d’avoir un impact moindre sur la faune qui aura réussi à survivre sur le site
>Une réduction du nombre d’étages de cette tour, bien trop important pour ce secteur
>Création d'une "Maison de la Nature"

Nous avons ouvert une collecte sur le collectif ulule.
Vous pouvez nous aider en signant cette pétition, en la
transmettant à vos connaissances. Vous pouvez aussi adhérer à notre association "le Poumon des Céphéïdes".
Merci.