Pour le bien du jeu, il est temps qu’Émilien quitte Les 12 Coups de Midi.
Depuis des mois maintenant, Émilien enchaîne les victoires dans Les 12 Coups de Midi avec une régularité qui force le respect… Mais aussi la lassitude. Ce n’est plus une aventure télévisuelle : c’est devenu une domination sans fin, un règne figé, une émission dont le suspense a disparu.
Or, Les 12 Coups de Midi, c’est un jeu, pas un concours d’endurance.
Et comme tout bon jeu, il repose sur l’incertitude, l’équité, le frisson du risque. Ce frisson-là a disparu.
Nous ne remettons pas en cause l’intelligence d’Émilien, ni son savoir, ni ses qualités personnelles. Ce n’est pas une attaque contre un individu. Mais il faut reconnaître une évidence : son omniprésence nuit à l’esprit même de l’émission.
Chaque jour, les candidats se succèdent, sans jamais avoir une réelle chance.
Le suspense est inexistant. Le public ne vibre plus. Il regarde par habitude, non par passion.
Une baisse du rythme et de l’intérêt.
Quand une seule personne monopolise l’antenne aussi longtemps :
L’émission est censée refléter une diversité de profils, de connaissances, de caractères. Or aujourd’hui, on a un seul visage, un seul ton, une seule trajectoire. Le renouvellement des Maîtres de Midi est censé garantir cette variété. En maintenant Émilien aussi longtemps, on transforme l’émission en documentaire sur son parcours.
Et les autres candidats ?
Ceux qui viennent se mesurer à lui n’ont plus une chance équitable. Que ce soit volontaire ou non, la mécanique du jeu semble les désavantager. Émilien connaît les rouages, est à l’aise avec le fonctionnement, et a un niveau de confort que les nouveaux venus ne peuvent pas avoir. C’est comme faire courir un marathonien aguerri contre des débutants tous les jours.
Il ne s’agit pas de dire “qu’il triche” – non. Il joue selon les règles. Mais les règles doivent changer ou s’adapter, car elles ne sont plus justes dans ce contexte. L’équité n’est plus garantie. Et une compétition sans équité, ce n’est plus un jeu.
L’équilibre doit revenir :
Pour que Les 12 Coups de Midi reste un jeu populaire, vivant et rassembleur, il est urgent de :
Pourquoi ne pas instaurer un plafond de participations ? Une limite symbolique (100 émissions, 1 an maximum, ou 1 million d’euros cumulés) ? Car au-delà, on ne parle plus de jeu, mais de monopole.
Le mot de la fin :
Nous n’avons rien contre Émilien. Mais pour le bien du programme, pour la dynamique du jeu, et pour l’intérêt des téléspectateurs, il est temps qu’il parte, dignement, sur une belle note. Qu’il laisse la place à d’autres. Qu’il passe le flambeau. Ce serait une preuve de classe, de sportivité… et un geste pour la survie de notre émission.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.