Bonjour à tous et à toutes,
Le mardi 30 avril 2019 aux alentours de 23h05, deux jeunes femmes sont à l’arrêt « Botzaris » (arrêt commun de la ligne 48 et 60), entrain de fumer leur cigarette. Le collègue s’approche, s’arrête à l’arrêt en voyant ces deux personnes.
Malgré l’arrêt de notre collègue à cette station, les deux femmes continuaient à fumer leur cigarette.
Quelle perception le collègue a-t-il pu avoir à cet instant ?
Quelle décision, à ce moment précis, doit-il prendre ?
Face à leurs réactions à la vue du bus, le collègue décide de repartir.
Il s’arrête au feu tricolore se situant plusieurs mètres plus loin.
Les deux jeunes femmes s’approchent et demandent au collègue de les prendre en dehors de l’arrêt ( arrêt auquel le bus s’était présenté à leur hauteur juste auparavant).
Le collègue n’étant pas au bord du trottoir, ni dans des conditions optimales de sécurité pour les faire monter sans risques, décline cette manœuvre, comme le stipule l’article 6 de l’instruction professionnelle, au sous chapitre «
Réalisation de l’arrêt »:
«
Après 21h et jusqu’à fin de service, si une personne lui fait signe, le machiniste receveur doit s’arrêter dès qu’il peut le faire en toute sécurité en tout point du parcours régulier ou haut le pied avec client ».
J’insiste sur « *en toute sécurité », *et pas « n’importe quand et n’importe où », donc seul le machiniste est en présomption d’évaluer la sécurité.
D’ailleurs, c’est aussi pour cela que l’instruction professionnelle parle aussi de la présomption de justesse du machiniste.
À aucun moment ce collègue n’a évoqué leur TENUE VESTIMENTAIRE.En tant que femme et mère de famille, cela fait 4 ans que je le côtoie comme collègue de travail.
Je n’ai jamais eu de problème avec lui, ni personnes d’ailleurs.
Au contraire, toujours souriant et blagueur, il a le don pour mettre la bonne humeur avec ses collègues de travail.
De plus, aucune collègue n’a eu à constater un comportement sexiste de sa part, malgré le grand nombre de collègues femmes portant des jupes en été.
- Aujourd’hui le collègue ne comprend pas cet acharnement par les médias sans connaître la vraie version, et encore moins sa version. Le seul tort qu’aurait commis le collègue, est de ne pas avoir pris ces jeunes femmes en dehors de l’arrêt, au beau milieu de la circulation sans sécurité.
Pourtant, aux yeux de certains médias, de certaines personnalités politiques et de certains commentaires des réseaux sociaux, il comparait coupable de faits, qui ne sont avérés par personnes, hormis un père qui n’était pas présent à ce moment-là.
- Aujourd’hui, il risque peut être la révocation. Ce n’est ni le directeur ni son chef (REL), mais les médias qui lui ont appris qu’il passerait apparemment en entretien disciplinaire. Aujourd’hui ce collègue, qui n’a aucun soutien de son entreprise, subit une telle pression qu’il n’a plus la force d’exercer son métier.
Soutenons massivement ce collègue contre cet acharnement médiatico-politique injuste, discriminatoire et diffamatoire.
Les collègues RATP vous remercient pour votre soutient.
SIGNER LA PÉTITION DE SOUTIEN AU COLLÈGUE.