Scandale Movenpick Marrakech - Les chaines hôtelières au Maroc entre la mission et la réalité

Le tourisme au Maroc occupe une place importante à l'échelle continentale avec une croissance des revenus passant de 31 milliards de dirhams à 60 milliards de dirhams à la fin de la dernière décennie, mais ne restent que des chiffres annoncés loin d’être validés à la source pour en faire jaillir une portée budgétaire fiable avec les reformes à entreprendre sur tous les plans. Ainsi toutes les stratégies nationales se voient multiplier et évoluer pour pouvoir parfaire l’image de Maroc en matière de capacités d’hébergement et de mises à jour les services que les promoteurs hôteliers offrent à la clientèle pour fidéliser son retour, mais reste la formule magique pour en arriver à ce stade et de faire d’une gestion interne un vrai critère de mérite pour les étoiles affichées sur les toits des buildings.    

Pour aborder le concept en approche de réalisation, on trouve des grands établissements touristiques qui ont pu joindre en quelque sorte le fléau de la balance en équilibre  maintenant des lors la qualité des prestations au design en luxe des bâtiments tel que Kenzi Hôtels,Golf Palace et autres, alors que des grands projets fonctionnels tel que le palais des congrès de Marrakech dont le propriétaire n’est que le groupe CMKD qui vient de déléguer la gestion au groupe Movenpick, mais reste à savoir qui gère dans la réalité et pour quel objectif la mise en possession d’exploitation d’une telle chaine hôtelière pourrait bien servir le but macroéconomique de pays pour rendre encore plus brillant son produit touristique au Maroc et dans le monde.   On va aborder dès lors le profil idéal que toute chaine hôtelière doit en disposer pour assurer sa mission et d’apporter une valeur ajoutée sur les 2 niveaux : Niveau ressources humaines et niveau exploitation.  

Le pourquoi de changement prime dans l’actualité en cours, si on fait appel à une source en staff expert pour démarcher et gérer une entité touristique en difficulté, c’est uniquement dans un seul but de débloquer les entraves en production et de lubrifier le potentiel existant en savoir, formations, encadrement et surtout le motiver pour rendre uniforme la symbiose de la productivité et les attentes de la direction. Mais si une chaine hôtelière se contente d’exploiter les ressources humaines et d’en faire une marge bénéficiaire de plus sans avantages en leurs égard qui pourrait génèrer une motivation et un cadre de travail plus agréable joignant l’exercice et à la formation pour assurer un meilleur rendement, dans ce cas ca ne sera qu’une peinture fausse neuve qui masque un mur en voie de fissuration progressive.  

La chaine Movenpick qui gère le complexe Palais des congrès de Marrakech en est malheureusement un double mauvais exemple pour ce premier volet, à savoir la non satisfaction de personnel en face de la politique administrée relative aux conditions générales de travail, y compris entre autres un non respect à la grille salariale selon la responsabilité de chacun des employés, accrue d’une implication directe volontaire des décideurs à modifier les paramétrages des logiciels utilisés pour fausser en vœux d’obtention les charges du personnel par nature des comptes face au net à payer. Voir la liste ci-dessous des comptes volontairement mal paramétrés pour qu’ils ne soient pas visible ni dans le brut global ni dans le total des charges patronales et pour lesquelles on remercie vivement nos sources d’informations du dit département des ressources humaines Movenpick en exercice:  

Les indemnités de transport, les frais de représentation, les primes de fêtes, les cotisations cos patronal, les cotisations de décès, les cotisations d’incapacité et d’invalidité, les cotisations maladies maternité, autres charges, etc…  

Pour le second volet d’exploitation qui revêt un voile opaque et absurde en matière de gestion interne et de validation des chiffres d’affaires en ressources et emplois par son département financier, si ce n’est la grande récente fuite des grandes masses de viandes des cuisines de l’hôtel Mansour Eddahbi vers l’extérieur moyennant un transport de ramassage des poubelles selon les dires de chef contrôleur, alors que les résultats d’exploitations déclarés étaient impeccables selon les mois qui précédent l’incident, ce qui ouvre un grand point d’interrogation débouchant dans les deux sens : Complicité ou simple détour de pouvoir en jeu pour se débarrasser d’un personnel gênant la politique de gestion actuelle de staff international qui n’est que Movenpick.  

De suite les propriétaires promoteurs hôteliers qui cèdent leurs biens touristiques, doivent activer la clause de contrat relatif au droit de regard et à l’intervention selon les nécessités des cas, pour valider les comptes à travers les cabinets d’audit de renommés, pour non seulement s’assurer des revenus mais aussi de sauvegarder la valeur de patrimoine humain en valeur dans le temps, tout en maintenant le cap de l’objectif de base en faisant de notre tourisme marocain une étoile en continu brillance.  

Mag Press