Pétition
51
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Destinataire(s) :
Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs les chefs d’établissement écoles, collèges et lycée.
A l'attention de Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs les chefs d’établissement écoles, collèges et lycée.
Madame, Monsieur,
Après 44 jours de grève générale et de paralysie quasi-totale de la Guadeloupe, il est tout a fait compréhensible qu’il y a nécessité de rattraper le temps perdu notamment pour les scolaires, au regard des échéances qui arrivent pour certains élèves passant le brevet ou le baccalauréat, et même pour l’ensemble des élèves qui doivent posséder certains acquis pour passer en classe supérieure.
Nous avons connaissance de certaines dispositions pour ce rattrapage, parmi lesquelles la suppression de l’équivalent de 2 semaines de vacances scolaires, mais aussi -et c’est ce qui pose problème-, la réquisition des mercredis et samedis, jours habituellement consacrés, au repos et aux LOISIRS.
Il y a là un double problème:
Premièrement, les loisirs sont indispensables aux enfants, car ils contribuent à leur équilibre, à leur épanouissement, et, chose qui n'est plus à prouver, à leur réussite scolaire.
Deuxièmement, les loisirs sont un secteur non négligeable de l’économie guadeloupéenne et ses acteurs auraient énormément à perdre si de telles mesures étaient appliquées.
En effet, ces acteurs du loisir ont déjà souffert durant un mois et demi de l'interruption de leur activité, et font maintenant l’objet de demande de remboursements pour les périodes de grève. De plus, ils doivent faire face à des demandes de résiliation pour les mois restant de l’année scolaire à cause de cette très probable réquisition des mercredi après midi et samedi matin. J'attire votre attention sur le nombre de salariés menacés par de telles mesures.
Nous demandons donc au recteur, mais aussi aux chefs d'établissements, collèges et lycées de na pas réquisitionner les créneaux du mercredi après-midi et le samedi matin, cela afin de permettre aux élèves de continuer à pratiquer leurs activités extra scolaires, et surtout de sauvegarder un pend de l'économie guadeloupéenne qui même en temps normal, ne bénéficie pas des même niveaux de revenus ni de la stabilité d'emploi de l'éducation nationale.
Nous croyons madame, monsieur, que vous serez sensible à cette doléance et que vous saurez prendre les décisions qui s'imposent.
Nous vous adressons nos salutations respectueuses.