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Une victime qui veut réunir
28/10/2025
Merci mais j'ai encore besoin de vous
Je voulais vous remercier.
Du plus profond de mon cœur, merci pour votre mobilisation, votre écoute, vos mots, votre présence. Ce combat, je ne l’ai pas choisi. Mais je le mène. Jour après jour. Parce que je n’ai pas le choix.
Encore aujourd’hui, en 2025, il est difficile d’être reconnue victime d’un viol. Et je dis bien victime. Il n’y a pas d’histoire de consentement. Il n’y a pas de “malentendu”. Il y a un crime. Il y a une douleur. Et il y a une injustice.
Cette injustice, je la vis une seconde fois. Parce qu’à cause d’un vice de procédure, je dois tout recommencer. Revivre les faits. Revivre la honte. Revivre la peur. Comme si la première fois ne suffisait pas. Oui, je me sens doublement punie. Oui, parfois, l’envie d’abandonner m’effleure.
Mais je continue. Je pense à mes enfants. À ma famille. À mes amis. Et à toutes ces femmes qui, comme moi, ont été brisées, réduites au silence, ignorées, jugées. Je pense aussi à celles qui ne sont plus là, mortes sous les coups, victimes de la lenteur, de la négligence, ou de la minimisation de la justice. Parce que oui, la justice est lente. Parce qu’on nous dit qu’il n’y a “pas assez de places en prison”. Mais ce n’est pas notre problème. Ce n’est pas à nous, les victimes, d’en payer le prix. Alors je me bats. Pour moi. Pour mes enfants. Pour toutes celles qui ne peuve
nt plus parler. Pour celles qui n’osent pas encore.
Et aujourd’hui encore, j’ai besoin de vous. Besoin que vous partagiez. Besoin que vous fassiez entendre nos voix. Besoin que vous disiez avec moi : Assez. Trop, c’est trop.
Je vous demande une chose :
Partagez cette publication en public, et invitez vos contacts à signer la pétition.
Nous ne demandons pas la pitié. Nous demandons la justice. Nous demandons la reconnaissance. Nous demandons la dignité.
Merci à vous. Merci pour votre soutien, votre force, vos partages. Ce combat est le mien, mais il est aussi le vôtre. Et ensemble, nous ne serons plus jamais réduites au silence.