Mon cas illustre malheureusement les dérives d’un système qui, sous couvert de protection, laisse parfois des injustices profondes s’installer.
Je suis une mère à qui l’on refuse aujourd’hui, sans justification valable, le droit d’entretenir une relation normale avec sa fille.
Cela fait près de 500 jours que je n’ai plus de lien réel avec elle.
Non pas parce que je l’ai rejetée ou abandonnée — bien au contraire — mais parce qu’un climat de tension, alimenté par des tiers non détenteurs de l’autorité parentale, a été validé sans recul ni analyse suffisante.
Sous prétexte ma fille ne veut pas me voir à 17 ans — sans aucune raison valable, puisque je l’ai élevée seule pendant 16 ans et tous le savent — On continue à m’écarter alors qu’il a été mis au grand jour par la juge que le père fait participer ma fille au conflit. Et malgré cela, les instances continuent à prendre parti pour le père au détriment des besoins réels de ma fille.
Jamais je n’ai empêché le lien avec l’autre parent.
Je l’ai toujours défendu, même lorsque j’élevais seule ma fille pendant 16 ans.
Mais aujourd’hui, c’est moi que l’on efface, que l’on écarte, au nom d’un équilibre qui ne tient plus compte de la vérité ni du passé.
Lorsque l’on décide un placement chez l’un des parents, cela ne devrait jamais signifier l’exclusion de l’autre.
L’intérêt supérieur de l’enfant, c’est le maintien de ses deux repères, pas le choix d’un camp.
Et pourtant, combien d’enfants se retrouvent aujourd’hui privés d’un parent aimant sans raison légitime ni regard critique sur ce qui les influence ?
Dans mon cas, le lien a été rompu à cause d’une rupture progressive du dialogue, de récits orientés et d’une absence de réaction de certains professionnels.
Ma fille, qui me considérait comme son repère pendant 16 ans, a peu à peu rejeté toute l’éducation, les valeurs, les moments construits ensemble.
Une douleur immense pour toute mère.
Et pourtant, alors même qu’elle exprime aujourd’hui un mal-être profond, les décisions rendues ne s’interrogent pas sur les causes réelles de cette souffrance.
Il est plus simple d’attribuer une responsabilité à une seule personne… que d’enquêter sur les dynamiques d’emprise ou de loyauté inversée.
Même à 16 ou 17 ans, un adolescent reste fragile.
Il peut croire, répéter, et défendre un discours qui n’est pas le sien.
Et si les institutions ne sont pas formées à repérer l’aliénation, la peur de déplaire, ou le silence sous pression, elles risquent de valider des mécanismes qui nuisent à l’enfant.
⚠️ Le 8 septembre 2025 encore, j’ai assisté à une audience où l’on actait une médiation sans la mère, comme si ma voix et mon rôle parental n’existaient plus.
On prétend vouloir aider ma fille, mais on l’enferme davantage dans un conflit de loyauté, dans un rôle de "soutien psychologique" à un parent fragilisé, ce qui la détourne de ses propres besoins.
Loin de protéger l’enfant, la mesure d’AEMO a aggravé la situation.
Malgré les constats du juge sur le mal-être de ma fille , sur les risques psychologiques, et sur le déséquilibre parental, rien ne change.
Je ne cherche pas à accuser, mais à alerter.
À ce jour, le lien mère-fille est rompu, non pas par une décision éclairée, mais par une suite de silences, de complaisances et d’absences de prise de responsabilité.
Ce combat n’est pas le mien seul.
C’est celui de tous les parents aimants écartés sans explication,
de tous les enfants privés d’une vérité complète,
de toutes les familles broyées par un système qui regarde ailleurs.
Merci à toutes celles et ceux qui me soutiennent.
Merci aux plus de 5 862 signataires de cette pétition, qui montrent que la vérité et la justice ne sont pas des combats isolés.
➡️ Continuez à partager, continuez à faire entendre cette voix, car ce combat est aussi le vôtre.
Pour ma fille. Pour tous les enfants.
Elisabeth MACEDO
Mère. Porteuse de vérité.
Toujours debout.
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