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Soutien au Cardinal Philippe BARBARIN, Archevêque de Lyon

Pétition : Soutien au Cardinal Philippe BARBARIN, Archevêque de Lyon Mise à jour de la pétition
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MALGLAIVE

Le 17/12/2019

"On le voit, indépendamment des interrogations qu’elles peuvent susciter au regard de la prévisibilité de la loi pénale, les réponses que le tribunal correctionnel de Lyon a apportées aux questions soulevées par la rédaction de l’article 434-3 ne sont pas exemptes de critiques.

Mais il y a pire : ces réponses pourraient bien porter en germe de graves effets pervers. Il n’est pas interdit de penser que l’extension du périmètre matériel et temporel de l’infraction risque moins d’accroître le nombre de dénonciations que de réduire celui des confidences et, en définitive, d’isoler davantage les victimes.

En effet, si, lorsqu’il vient se confier à un tiers, le majeur de quarante ans n’a pas lui-même déposé plainte, c’est, a priori, qu’il a fait le choix de ne pas le faire, pour des raisons qui lui appartiennent et dont il est seul juge. Si, du seul et simple fait de sa confidence, celui auquel il s’est confié doit aller rapporter cette confidence à un policier et enclencher une procédure à sa place, ce sera donc, a priori, contre son gré. De fait, avec pareille jurisprudence, celui qui voudrait se confier simplement « pour en parler », sans enclencher de procédure, ne le peut plus et celui qui, par état ou fonction, est conduit à recevoir ce type de confidence ne voudra plus les recevoir pour ne pas avoir à trahir la confiance de celui qui se confierait à lui. On le voit, en fait de « libération » de la parole, pareille interprétation pourrait bien aboutir à empêcher durablement la parole.

Une société a besoin d’espaces de confiance, de confidence libre – sans que cette confidence ait de conséquence automatique ou obligatoire –, de secrets non trahis. La transparence, au contraire, peut s’avérer gravement antisociale."

Henri de Beauregard, Avocat au Barreau de Paris
26 novembre 2019


https://www.dalloz-actualite.fr/node/proces-barbarin-article-434-3-et-interpretation-stricte-de-loi-penale#.Xfi18Kbfs0M


Le 29/11/2019

Excellente catéchèse de Monseigneur Philippe BARBARIN à Paray le Monial :

"La vie en abondance"

https://m.youtube.com/watch?v=cTi6pIlir2o

Prions pour Monseigneur BARBARIN

Le 26/11/2019

Tribune, Par François Morinière, président des Entretiens de Valpré et membre du conseil de surveillance du groupe Bayard, le 08 avril 2019

« Je connais Philippe Barbarin, c’est un homme pétri de Dieu »

C’est en mon nom personnel que j’écris ces lignes pour défendre l’honneur de mon ami le cardinal Philippe Barbarin. Peu nombreux sont qui ceux qui franchissent le pas de s’exprimer en public, et il y a souvent des bonnes raisons au silence. En privé, le cardinal a reçu énormément de soutiens personnels, et lui-même répète souvent la phrase de l’épître aux Thessaloniciens : « Soyez toujours joyeux, priez sans cesse, remerciez Dieu en toute circonstance. » Quelques mois après la mort de ma fille Sophie en 2013, le cardinal m’avait apaisé face à ces mots qui me révoltaient. Aujourd’hui, je me dis qu’ils devraient être aussi incompréhensibles pour lui, et pourtant il tente de les vivre pleinement.

S’il est si difficile de prendre la parole aujourd’hui à ce sujet, c’est que la douleur toute légitime des victimes et la honte provoquée par ce prêtre pédophile ont tout emporté sur leur passage, et le cardinal a été découpé en pièces par cet ouragan continu. Jusqu’au jugement en première instance d’un procès sociétal à rebours du droit pourtant dit deux fois par le ministère public.

On aurait dû simplement expliquer la phrase : « La majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits. » Dans l’esprit du cardinal, ces mots voulaient montrer que grâce à tout le travail de formation et de prévention, les cas contemporains de pédophilie étaient devenus très rares, gérés promptement par l’Église, et notamment de manière exemplaire dans le diocèse de Lyon. Y compris jusqu’à cette fameuse fausse interview de 2010, où le cardinal était censé se faire piéger par une journaliste. Sa réponse fut parfaite comme le magazine en témoignera quelques jours après. Oui, grâce à Dieu, l’Église a déjà accompli un grand chemin face à ce fléau. Mais là aussi, nous sommes gênés de le dire, car les vieux scandales qui sont révélés nous replongent dans une souffrance ô combien réelle pour les victimes, comme je l’ai vu de manière si terrible pendant le procès, début janvier.

Jamais le cardinal ne s’est retranché derrière une quelconque prescription et il s’est expliqué à chaque fois aussi clairement que possible au sujet de l’affaire Preynat. Pourtant cette phrase aura été exploitée à l’excès y compris par le film d’Ozon, avec sa vision partielle et donc partiale de toute l’affaire.

Grand est mon désarroi de voir certains croyants se transformer en ersatz du montagnard Saint-Just, le triste homonyme de l’évêque de Lyon ! Il faut toujours relire la péricope de la femme adultère pour essayer d’apprendre à se baisser et écrire du doigt sur la terre. Je ne me suis toujours pas remis que certains aillent jusqu’à demander au cardinal de « re- » démissionner après qu’il l’eut déjà fait, en assumant pleinement ses responsabilités. Pourquoi ? Pour donner des gages de dégagisme ? Pourtant, il s’est mis totalement en retrait en 24 heures pour montrer qu’il voulait l’apaisement pastoral.

C’est donc face au pape que des catholiques se dressent en refusant de comprendre sa décision, pourtant très rationnelle et respectueuse du droit français et de la présomption d’innocence. Finalement, seul le Saint-Père a eu le cran de servir la vérité et la justice. C’en est trop pour moi. Je veux ici redire à mes frères dans l’Église que l’on ne répare pas une injustice – si immense soit-elle – par une autre injustice.

Je connais Philippe Barbarin. C’est un homme pétri de Dieu, un pasteur soucieux de chaque brebis et d’abord des petits, des pauvres et des opprimés, un homme de prière, passionné par le dialogue interreligieux, pleinement épris de justice, un esprit brillant pour dire la beauté de Dieu, un honnête homme. Tant de personnes peuvent témoigner de leur conversion intérieure grâce à son aide, et de la charité qu’il leur a manifestée. Il a reconnu ses erreurs, et il faut relire sa déclaration exceptionnelle de repentance en novembre 2016. Que ceux qui sont capables de dire cela d’eux-mêmes en public lui jettent la première pierre. Comme face à cette femme de Jérusalem, la foule deviendra vite clairsemée et les pierres rangées.

Comme un contraste saisissant, je retiens en mon cœur le beau sourire du pape l’accueillant dans son bureau au Vatican le 18 mars dernier. Le visage de François ne trompe pas. Peut-être l’Histoire ne rendra jamais justice à Philippe Barbarin. Dieu jugera, et lors de la grande cassation finale, je pressens quelques surprises. Ces quelques mots veulent lui rendre quelques grammes de son honneur, et lui présenter des tonnes de gratitude inexprimée.

https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Je-connais-Philippe-Barbarin-cest-homme-petri-Dieu-2019-04-08-1201014211

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