Madame la Première ministre : le suicide, pour vous et pour nous, « on ne s'en br**** pas ».
La grossièreté et le caractère ignoble du propos tenu à l’hôtel de ville, , en 2015, par Pierre Gauttieri directeur de cabinet du maire de Saint Etienne Gaël Perdriau, n'a d'équivalent que le projet qu'il avait élaboré pour tendre un piège à l’ancien maire Michel Thiollière, en « lui mettant dans les pattes » une prostituée jeune de 15 ans, de préférence étrangère et de filmer, à son insu, leurs éventuels ébats. Le document était ainsi réalisé, dans le but de menacer l’ancien maire de le rendre public. Conscient qu’une telle révélation pouvait provoquer le suicide de la victime, le directeur de cabinet confie à son complice : « son suicide on s'en br**** ! »
Un tel projet et de tels propos sont d'une gravité extrême, une sorte d'appel criminel, au meurtre de soi.
Madame la Première ministre, vous avez exprimé, depuis la rentrée de septembre, votre volonté de lutter contre le harcèlement scolaire et de protéger les victimes. Le suicide d'un jeune harcelé a profondément choqué l'opinion et a renforcé votre détermination.
Vous avez pleinement raison de vouloir lutter contre le harcèlement scolaire du fait de la gravité, parfois mortelle, de ses effets sur les victimes, mais le harcèlement fait bien d’autres victimes : au-delà du milieu scolaire il peut se rencontrer dans toutes les institutions où les citoyennes et citoyens travaillent ou interviennent.
Est-ce que la mort par suicide d’un adolescent est plus dommageable, plus insupportable que celle d'un adulte ? Pourquoi privilégier la lutte contre le harcèlement scolaire et laisser en jachères les autres situations harcelantes, au travail, dans les services, les associations, au sein mêmes de tous les Conseils territoriaux. Le harcèlement au travail multiplie par quatre le risque suicidaire chez les victimes. (Note de la Fondation Jean-Jaurès).
A Saint Etienne le maire Gaël Perdriau est mis en examen avec liberté sous caution, pour avoir fait chanter, dès l’année 2014, son premier adjoint Gilles Artigues en se servant d’un document sordide, réalisé à l’insu de ce dernier. Gilles Artigue victime de ces manouvres harcelantes a déclaré publiquement, avoir pensé fortement à se suicider. Non content de telles accusations on découvre dans la presse du 2 octobre 2023 que « le clan Perdriau a voulu programmer le suicide de Michel Thiollière, ancien Maire » en vue de le garder sous sa coupe politique, si d'aventure il envisageait de prendre ses distances.
Madame la Première ministre, vous avez le pouvoir d'instruire le dossier de révocation de Gaël Perdriau maire de Saint Etienne, en vertu de l’article L2122-16 duCGCT, et au motif que ce qui lui est reproché « le prive de l’autorité morale nécessaire à l’exercice de sa fonction ».
Madame la Première ministre comment pourrait-on vous suivre lorsque vous voulez, avec force, que ce soit le jeune harceleur, une fois dénoncé, qui change d'établissement scolaire et non plus- comme ça a été toujours le cas jusque-là, la victime, si à la municipalité de Saint Etienne c’est Gilles Artigues qui ne participe plus aux réunions du Conseil municipal, toujours présidées par Gaël Perdriau. Bien plus Lionel Boucher un autre adjoint au maire de St Etienne, mais solidaire de Gilles Artigues, a été démis de ses fonctions par…Gael Perdriau.
Gael Perdriau, qui s’obstine à refuser de démissionner de ses fonctions de maire, doit être révoqué en conseil des ministres, car « « les stéphanoises et stéphanois doivent retrouver l’honneur de leur ville » aujourd’hui entachée par le comportement ignoble de son maire. Quel exemple pour la jeunesse si le maire de la 13e ville de France reste maire, alors qu’il est mis en examen et accusé d’actes particulièrement odieux et pouvant atteindre la vie de victimes, à travers leur suicide.
Les soussignés vous demandent de révoquer Gael Perdriau, dans ses fonctions de maire de St Etienne.
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