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Pétition

Placement abusif, pour m'aider à récupérer mon bébé

Placement abusif, pour m'aider à récupérer mon bébé Pétition
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Auteur
Auteur(s) :
Jessika Stock
Destinataire(s) :
Garde des sceaux
La pétition
Injustice : Je m'appelle Jessika Stock et voici notre histoire.

Je suis anéantie ! Mon fils Sofiane est arrivé au monde le 3 janvier 2020 à l'hôpital CHIVA à St Jean de Verges en Ariège, sauf qu'il devait naître le 27 janvier 2020. Lors de ma dernière échographie, mon gynéco me dit qu'il va falloir le faire sortir car sa courbe de croissance s'est arrêtée, qu'il est en siège et qu'il ferait à peine 2 kilos. On m'a programmé une césarienne, au final, il faisait 2,450 kilos alors qu'il restait normalement encore 24 jours de gestation.
Mon gynéco s'est finalement trompé, il aurait pu encore grossir et aurait encore eu le temps de se retourner la tête vers le bas en 24 jours. Lorsqu'ils m'ont fait la césarienne, malgré l'anesthésie, j'ai senti qu'il l'arrachait de mon ventre. Ils me l'ont montré à peine 2 minutes sans nous faire faire le premier contact qui est primordial pour le bébé et la maman. Ils m'ont laissé en salle de réveil pendant 3h. Le papa a fait le premier contact peau à peau avec notre fils. Ils le laissait en couveuse et à un moment, il a pleuré durant 1h30 et personne de l'hôpital est venu le voir, c'est mon compagnon qui m'a rapporté cet épisode. Je suis restée 5 jours avec mon bébé à l'hôpital, car sa glycémie était basse. J'ai voulu l'allaiter, ils ont donné un complément alimentaire avant de lui donner mon sein mais il n'arrivait pas à prendre mon sein et il buvait que des petites quantités de lait. Il ne grossissait pas avec mon lait, donc nous avons dû le mettre au biberon. Une sage-femme est venue la première semaine à la maison. Elle m'avait dit que s'il ne prenait pas de poids, il fallait l'hospitaliser.

Les nuits, il faisait beaucoup de petits bruits et la deuxième semaine, il pleurait beaucoup et dès qu'on le prenait dans les bras, il se raidissait, devenait rouge écarlate et suffoquait. Une après-midi, il a fait une grosse crise, il se raidissait, il avait les yeux qui se révulsaient et la tête sur le côté. Je suis allée voir la pédiatre qui suit ma fille aînée. Je lui ai fait part de mes inquiétudes et elle m'a dit que ce n'était rien, que c'était des spasmes dus aux sanglots.
Le 6 mars, mon fils refait la même crise. Je l'ai filmé et l'ai ramené directement à l'hôpital CHIVA. Ils lui ont fait un scanner, un doppler de la fontanelle et un électroencéphalogramme. Ils m'ont dis qu'ils ne trouvaient rien d'anormal.
Le 9 mars, je suis allée voir une ostéopathe, elle m'a dit que mon fils avait un nœud dans les cervicales et un torticolis, mais rien d'alarmant.
Le 29 mars, mon fils refait encore une crise, son corps se raidit, son bras droit en l'air et ses yeux qui se révulsaient à nouveau. Nous étions vraiment de plus en plus inquiets ! Le papa le ramène à l'hôpital CHIVA et notre cauchemar commence. Ils lui ont fait une radio, chose qu'ils n'avaient pas fait la première fois et ils remarquent cette fois une fracture à l'humérus droit et de suite, ils nous ont jugé !

Nous avons eu droit au psychologue et assistante sociale, ils nous disaient que nous pouvions rentrer avec notre fils mais que c'était mieux de rester à l'hôpital pour d'autres examens. Bien sûr, j'étais d'accord de rester car je voulais comprendre ce qu'avait mon bébé comme toutes mamans inquiètes. Ils m'ont envoyé à l'hôpital de Purpan à Toulouse. Ils ont fait des examens à mon fils et là, je tombe des nues ! Ils m'ont dit que mon fils a eu des fractures aux côtes en plus de l'humérus et qu'elles s'étaient consolidées. Ils estimaient que les fractures remontaient à janvier alors qu'il est née en janvier ! Je pleure toutes les larmes de mon corps, j'explique que je fais suivre mon fils depuis la naissance pour ses pleurs et ses crises, que personne n'a rien trouvé et qu'ils m'annoncent cette terrible nouvelle ! Comment réagir face à la souffrance de son bébé surtout quand on ne sait pas ce qu'il s'est vraiment passé ?!

La machine infernale s'est enclenchée, ils nous ont méprisé, jugé. Pour les médecins de l'hôpital, c'était nous les parents qui avions fait du mal à notre enfant ! Nous avons une fille de 5 ans et nous ne l'avons jamais maltraitée ! Fait étrange, l'hôpital Chiva nous refuse l'accès du dossier médical. Le 8 avril 2020, le papa et moi avons été placé en garde à vue pendant 48h. Les 48h les plus longues de ma vie. Les gendarmes nous ont psychologiquement mis à bout, ils nous hurlaient dessus. J'avais beau dire que nous avions été voir plein de médecins, ils n'ont rien voulu savoir. Les gendarmes m'ont mis la pression et m'ont dit que si je n'avouais pas que j'avais pu faire mal au bras de mon fils par inadvertance, j'irai en détention. Mon avocate commise d'office m'a dit d'avouer une chose que je n'ai pas fait pour pouvoir être relâchée de la garde à vue. J'étais à bout, je voulais seulement voir mon petit garçon sachant qu'il y avait un signalement de maltraitance de la part de l'hôpital et que mon petit amour allait partir avec une famille d'accueil. J'ai donc craqué et j'ai dit ce qu'ils voulaient, que j'avais faillit faire tomber mon fils et que je l'avais rattrapé par le bras vu que mon avocate commise d'office me disait de dire ça, alors que ce n'est pas du tout vrai ! Je vous assure que n'importe qui finirait par craquer pour qu'ils s'arrêtent de vous mettre autant de pression ! Ils nous ont transféré au tribunal, l'avocate me dit de me taire devant la juge d'instruction, ce que j'ai fait. Ils m'annoncent une détention provisoire de 4 mois ! Je suis effondrée ! J'ai été incarcéré à Toulouse le 10 avril 2020 et je suis sortie le 31 juillet 2020. Pareil pour le papa qui lui a avoué pour les côtes sous la contrainte alors que ce n'est pas vrai non plus, il a été incarcéré à Foix en Ariège.

Notre fille de 5 ans a été placée chez une tierce personne digne de confiance et mon petit garçon en famille d'accueil. Dès la sortie de l'incarcération, j'ai contacté la pédiatre vu qu'elle connaît bien notre fille et ensuite notre bébé, pour qu'elle me fasse une attestation de bons soins. Elle a osé me dire qu'elle devait demander à l'ordre des médecins. A ce jour, elle n'a toujours pas été entendu par la gendarmerie et l'ostéopathe non plus. J'ai bien sûr changé d'avocate qui m'a aidé à récupérer ma fille, mais malheureusement ça coûte cher pour être bien défendu, je vais devoir lui payer 3000 euros car les bons avocats ne prennent pas l'aide juridictionnelle. Aujourd'hui ça fait 1 ans que mon fils est placé, je le vois deux fois par mois durant 45 minutes, c'est un déchirement à chaque fois. J'ai donc récupéré ma fille le 19 décembre 2020 avec suivi AEMO. Avec le papa, nous n'avons pas le droit de nous voir ! Notre fille pleure souvent du manque de son papa et de son petit frère. Je n'ai jamais autant pleuré de ma vie.

C'est un tel déchirement, l'hôpital, la justice et les services sociaux nous ont détruit notre vie ! Et nous pensons que c'est à l'hôpital CHIVA que notre bébé a reçu des maltraitances à sa naissance, mais comment le prouver ? Nous savons juste par l'hôpital de Toulouse que les fractures dataient de janvier vu la consolidation. Il y a 3 jours j'ai reçu une expertise psychiatrique et bien sûr, il fallait s'y attendre, la psy me met tout sur le dos, elle aurait décelé que j'ai le syndrome de Münchhausen car je lui ai parlé de tous les maux de mon bébé et du fait que je l'ai emmené voir la pédiatre, l'ostéopathe et l'hôpital et que je nie de lui avoir fait du mal même si j'ai avoué sous la contrainte. Cela lui a suffit pour poser le diagnostique de ce syndrome alors que ce syndrome est bien plus que ça. Ma psy que je vais voir depuis plus d'un an, ne comprend pas pourquoi la psy de l'expertise a décelé ce syndrome. D'ailleurs l'avis de ma psy n'est pas pris en compte par la justice. Mon avocate actuelle veut demander à la juge une contre expertise, mais la juge est en droit de refuser et si elle refuse, mon seul recours ensuite serait de demander moi-même la contre expertise, mais évidement cela coûte 2600 euros. Comment faire quand on est sans travail car j'avais arrêté de travailler pour élever mon bébé, mon compagnon qui ne vit plus avec nous, non plus, vu que nous avons été incarcéré et séparé par la justice. Maintenant personne ne veut nous embaucher avec toute cette histoire. Le peu de famille qui nous reste n'a pas de moyens financiers surtout avec la crise sanitaire. Je suis désespérée car je ne sais pas encore comment payer mon avocate le moment venu. Malheureusement dans cette société, l'argent est le seul moyen pour être aider et prouver son innocence quand la justice s'acharne sur vous. J'ai envie de me battre jusqu'au bout pour récupérer mon bébé. J'ai adhéré à l'association Adikia et je me suis aperçue que je suis loin d'être la seule dans ce cas là, il y a beaucoup de placements abusifs au travers l'ASE et ça leur rapporte gros ! Avec corruption de juges, j'en suis abasourdie. J'ai appris qu'en moyenne, un enfant placé rapporte 7000 euros par mois aux Conseils départementaux, services sociaux, et associations. Les assistantes sociales et les travailleurs sociaux sont souvent capables et coupables de manoeuvres frauduleuses afin de maintenir les quottas. Ils dissimulent les preuves de leur culpabilité et construisent aussi de fausses preuves pour obtenir que les parents perdent leurs droits. Lorsque des preuves sont malgré tout constituées contre les travailleurs sociaux, ces preuves sont ignorées par la justice et les parents se retrouvent avec plus aucun droit, considérés pire que des violeurs d'enfants ou des psychopathes qui eux ont des droits !!! La justice fonctionne à l'envers !

Mon amie m'a encouragé à écrire mon histoire et créer une collecte de fonds sur facebook pour pouvoir m'aider à payer l'avocate. Cela me gênait au début et elle m'a convaincu que certains le font pour leurs cadeaux d'anniversaire donc que je n'avais pas de honte à avoir et que je n'avais rien à perdre d'essayer si j'ose dire. Elle pense qu'il existe encore des âmes charitables dans ce monde qui seront touchées par mon histoire si injuste. Rien que l'idée me donne un peu d'espoir en tous cas.

Je remercie d'avance toutes celles et ceux qui voudront bien signer et partager cette pétition pour que justice soit rendue. 
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111 commentaires
Fabienne - Le 30/04/2021 à 21:06:37
Je connais cette personne amie d'enfance de ma fille
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Nicole - Le 01/05/2021 à 13:43:38
Peut-être que la personne qui a "arraché" le bébé du ventre de la maman, lors de la césarienne, lui aura brisé accidentellement l'humérus et les côtes.....
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Jacques nicolaz - Le 02/05/2021 à 04:45:49
La machine judiciaire ne reconnaitra Jamais ses torts, l hopital non plus, les services sociaux non plus bien sur, vous etes dans l engrenage de la destruction, pour etre broyés, ecrasés et detruits Bonne chance a vous courage, niko retraité 21120 Gemeaux
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