Bonjour à tous,
Aujourd'hui, ma vie est changée, un peu ou beaucoup, selon l'angle d'observation pris.
Le 1er août 2022, après des années de résistance difficile face à à ce que certains appellent "mafia" et que, désormais, j'ai baptisé "conjuration des manipulateurs de l'opinion", la fermeture du BDC était impérieuse. Il me fallait sauver ce qui pouvait l'être : ma santé, ma vie.
De toute évidence, en 2010, j'avais alerté sur le fléau mafieux. je maintiendrai ce que j'avais découvert vu l'actualité judiciaire, en cours.
Tout n'est pas sombre, pour autant.
Une bonne nouvelle est venue, le 18 novembre 2022, de l'assemblée de Corse, mise sous pression par la société civile via les collectifs et associations de lutte contre les systèmes pervers mis en place , depuis des années sur l'île.
Les 63 élus ont voté . Une résolution sur la reconnaissance des dérives mafieuses a été adoptée et une période de travaux jusqu'au mois de juin a été lancée avec cinq ateliers .
Extrait : "...En introduisant cette journée, Marie-Antoinette Maupertuis avait prévenu : « Nous sommes aujourd’hui réunis pour débattre sans tabou des dérives mafieuses et pour initier un travail de fond vital à la résolution de la crise que traverse la Corse. » Ce travail se poursuivra autour de cinq commissions, auxquelles participeront les différentes associations, notamment les deux associations antimafia créées à l’automne 2019, après l’assassinat du jeune militant nationaliste Massimu Susini, à Cargèse (Corse-du-Sud). Plus incisives que les élus, ces deux associations, Maffia no et le collectif antimafia Massimu Susini, réclament que l’Assemblée de Corse reconnaisse « officiellement la réalité d’une mafia en Corse avec un type d’organisation spécifique ...».
Que peut-on dire de ces cinq ateliers lancés par l'assemblée de Corse ?
7 avril 2023
Participant à un des ateliers , je ne pourrais que dire ce que j'ai vu et entendu dans mon cadre de travail. Je pourrai relayer ce qui m'est remonté par d'autres participants aux différents ateliers.
A mi parcours, du côté des collectifs et associations, tout semble confus ou orienté par la volonté des seuls élus organisateurs avec leurs équipes.
Il restera deux mois pour rendre une copie. Vu ce point d'étape au 7 avril, je pourrais penser et dire que la première partie a été moins bien gérée pour diverses raisons qui pourront , ou pas, être expliquées par les organisateurs.
En fait, clairement et vu le déroulé des séances, tout semble être contrôlé et déjà décidé par les élus décideurs sur ce qui sortira au mois de juin.
Dans mon atelier, une parole a interpellé. C'était la vision d'un élu donnée à tous les participants. L'élu a fait l'aveu de "décalage avec la jeunesse sur le terrain". Cette information venue d'un conseiller territorial ayant participé, en 2010, à la première commission sur la violence, a donné une base pour avancer.
Cela me ramène à ce que j'avais découvert le 4 janvier 2010, avec des municipaux en total "décalage"entre le terrain et le crime organisé.
In fine, je peux dire, sans me tromper, que rien n'a vraiment changé depuis treize ans, si ce n'est la reconnaissance officielle des dérives mafieuses et ce "décalage" ressenti et vécu par un élu.
Un homme politique bien "ancré" sur le territoire et dans les institutions politiques.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais le temps presse pour abolir toutes les dérives mafieuses.
Un temps long sera nécessaire avec une grande patience pour venir à bout de ce mal destructeur.
Que peuvent penser et faire les élus qui savaient, depuis 2010 ?
Que peut penser et faire la population qui ignorait, depuis 2010 ?
La pieuvre et ses dérives a posé son emprise sur l'île, au vu et au su de presque tous.
Jusquà quand ?
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.