Depuis quelque temps, une mode inquiétante s’installe dans nos rues, nos écoles, nos transports : de plus en plus de jeunes – souvent des filles – exposent volontairement leurs sous-vêtements en public. Soutiens-gorge visibles, strings qui dépassent, culottes menstruelles apparentes sous des leggings... Ces images deviennent familières, mais elles n’en restent pas moins troublantes.
On parle de "style", de "liberté vestimentaire" ou de "confort". Mais l’espace public n’est pas un lieu d’intimité ni une scène privée. Ce comportement, assumé et répété, brouille les repères, choque bon nombre de citoyens, et contribue à une banalisation de l’impudeur, y compris dans des lieux censés être protégés : écoles, transports, services publics.
Un vide juridique préoccupant
L’article 222-32 du Code pénal interdit aujourd’hui l’exhibition sexuelle. Mais ce texte ne couvre pas clairement les comportements ambigus, où l’intention n’est pas explicitement sexuelle, mais où l’exposition reste volontaire, ostentatoire et déplacée.
Résultat : ni la police, ni les responsables d’établissement ne peuvent intervenir efficacement. Ce vide juridique empêche de poser des limites, et laisse s’installer une forme d’exhibition banalisée, difficile à contester.
Ce que nous demandons
Une révision claire de la loi, pour inclure l’interdiction de l’exposition volontaire de sous-vêtements dans les lieux publics.
Une réglementation adaptée dans les établissements scolaires, les transports et les bâtiments publics, afin de préserver la pudeur et le respect de chacun.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.
