Le 02/03/2020
Bonjour à toutes et à tous,
MERCI INFINIMENT POUR VOTRE PRECIEUX SOUTIEN !
Comme je me le suis engagé auprès de certains d'entre vous, je me permets de vous informer sur les bizarreries judiciaires dont je suis l'heureux bénéficiaire, même si communiquer sur une décision de justice n'est pas sans risques.
Votre soutien m'a encourragé à me pourvoir en cassation, sachant qu'il est peu probable que d'intègres magistrats désavouent d'intègres magistrats et collègues - sauf si je me suicide comme dans l'affaire d'Outreau...
L'absurdité de certaines décisions de justice rendues pose problème car il est facile de constater que, comme moi, de nombreux citoyens et justiciables se retrouvent déboutés voire condamnés alors que victimes.
La justice nous concerne tous et luter contre l'absurde, le paradoxe et l'immobilisme est un combat commun lorsqu'il y a dommage à personne, de trop nombreuses victimes en font les frais et le dénoncent : femmes battues, agressées entre autres. Certaines n'osent plus s'adresser à la justice faute de confiance...
Il faut être d'une sacrée mauvaise foi pour ne pas reconnaître le bien fondé de mon alerte puisqu'elle a donné lieu à une augmentation générale de 43,82 % pour l'ensemble des salariés, acte qui a suscité aucun soutien parmi l'ensemble des ''bénéficiaires de la revalorisation'' (hormis une timide marque de sympathie de la part de 3 collègues), aucune mobilisation, aucun soutien de la part des syndicats, du Défenseur Des Droits, de l'Inspection et du Ministère du Travail, de la Présidence de la République pour ne citer qu'eux...
Et les Délégués du Personnel ? Je suppose que lorsqu'on se voit proposer ''Quarante Mille Euros'', l'immobilisme s'impose, l'intérêt personnel passe avant l'intérêt général...
Par respect pour autrui et du droit au silence, je ne ferai pas appel à la conscience de certains signataires de ma pétition qui étaient, comme moi, salariés du même institut de sondages, qui connaissaient parfaitement les circonstances de mon licenciement et qui n'ont à aucun moment eu la volonté ou le courage de prendre parti contre l'injustice dont je suis victime.
Au nom de quoi aurais-je dû me taire et me rendre complice d'irrégularités ? Au nom de quelle loyauté ?
Je déplore la frilosité des opportunistes médias que j'ai sollicités et qui ne s'intéressent qu'aux personnalités susceptibles de faire le buzz.
Si quelqu'un a une suggestion pour relayer ces paradoxes judiciaires, JE SUIS PRENEUR !
Je reste persuadé qu'une médiatisation des bizarreries judiciaires que je dénonce aurait pu inciter les acteurs de la justice à rendre des comptes publiquement, à expliquer comment, dans le Pays des Droits de l'Homme, il est possible que sept jugements soutiennent les non-respects d'un contrat de travail et du SMIC (malgré un constat d'huissier accablant), le harcèlement, l'usage de faux "qui ne serait pas un fait puni par la loi'', et maintenant la condamnation d'un lanceur d'alerte qui a dénoncé et démontré une incontestable fraude au SMIC et aux cotisations sociales...
Tout comme le viol desprocédures "CNIL" orchestré par mon employeur, ces aberrations mériteraient pourtant d'être médiatisées car cela aurait permis de révéler des pratiques commises au nom de l'Institution Judiciaire par les siens, pratiques obscures qui ternissent son image, pratiques que tous les citoyens dont j'aimerais faire partie sont en droit de connaître.
A défaut, le jeune homme de 66 ans suivi pour une longue maladie que je suis, qui a été débouté et condamné à verser 800 € à son fraudeur d'employeur malgré une pension de retraite mensuelle de 970 € (retraite inversement proportionnelle au non-respect du SMIC...), devra se faire à l'idée qu'il lui faudra mourir idiot.
En me condamnant pour avoir demandé le respect du SMIC, on m'a condamné pour avoir demandé le respect des lois et des règles établies, lois qui s'appliqueraient à tous, que nul ne serait censé ignorer et que nul ne serait au-dessus - sachant qu'un licenciement lorsqu'on a la soixantaine équivaut à une condamnation à perpétuité...
En ne s'assurant pas de la réalité des faits et en l'ignorant, n'y-a-t-il pas déni de "mensonge par omission" au nom du Peuple Français ?
Je laisse à chacun la liberté de se faire sa propre opinion sur le fonctionnement réel de la justice en France, pas sur ce qu'on voudrait nous faire croire.
Puisque les lois s'appliqueraient à tous mais visiblement pas à moi, je me suis permis d'envoyer ma carte d'électeur déchirée à Monsieur MACRON en lui précisant que je voterai lorsque je serai considéré comme un ''citoyen à part entière'', c'est à dire celui qui a des obligations mais aussi le droit de bénéficier des lois "que nul ne serai censé ignorer" - y compris les magistrats.
Parce qu'il y a des combats qui méritent d'être soutenus, parce qu'il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles, parce que j'ai besoin d'observateurs pour suivre et relayer ces aberrations judiciaires, je n'omettrai pas de vous informer des suites de mon combat - si j'en ai la possibilité et ne suis pas bâillonné.
Même si parfois on a le droit d'en douter, je reste persuadé qu'il existe des gens cohérents et votre soutien me le démontre.
Avec mes remerciements renouvelés, je vous salue toute et tous bien respectueusement.
Daniel
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