Cela fait plusieurs décennies que le cannabis est illégal en France. Cette plante est évidemment une drogue, mais elle n’en est pas la plus dangereuse.
En effet, utilisée dans un milieu médical restreint, elle est consommée par de nombreuses Françaises et Français pour lutter contre le stress, les insomnies, certaines douleurs chroniques, mais surtout des douleurs corporelles. Les raisons de consommation sont multiples.
Il est vrai que certaines utilisations sont problématiques, car le cannabis reste une drogue, mais mérite-t-il une répression aussi sévère ? La question mérite d’être posée, car dans un pays où 1 personne sur 2 a déjà consommé du cannabis et où 1 personne sur 4 en consomme régulièrement, il est urgent d’instaurer un débat démocratique.
La désinformation sur ce sujet est grande, et il est donc d’intérêt public d’informer sur les dangers et les bienfaits du cannabis afin de protéger le plus grand nombre.
La répression sur le cannabis et ses dérivés (notamment la résine) fonctionne-t-elle vraiment ? Non, car pendant ce temps, le crime et le trafic prospèrent plus que jamais. Il est temps de protéger les consommateurs responsables, qui ne sont pas plus dépendants que des consommateurs réguliers d’alcool, rappelons-le : l’addiction à l’alcool peut être mortelle, contrairement au cannabis, qui est l’une des drogues les moins addictives (la plupart des addictions viennent du tabac présent dans le cannabis).
Il ne s’agit pas ici de faire l’apologie du cannabis, mais de montrer l’hypocrisie d’une partie de la société française qui, par sa répression, met en danger les consommateurs, tant au niveau santé que sécurité.
Une légalisation avec monopole d’État permettrait :
De dégager des moyens financiers considérables, pouvant être utilisés pour financer les hôpitaux (qui manquent encore de moyens 4 ans après le Covid) ;
D’améliorer la prévention auprès des jeunes sur les risques liés à la consommation ;
D’affaiblir les réseaux de narcotrafic, qui tirent l’essentiel de leurs revenus de cette substance.
Les expériences à l’étranger, notamment au Canada, sont parlantes : -25 % de crimes liés aux stupéfiants, -95 % de marché noir.
Un consommateur de cannabis ne participe pas volontairement au trafic, mais y contribue à cause de la politique répressive, qui empêche les citoyens de consommer librement et en sécurité. L’inaction politique rend de nombreuses personnes victimes de l’enrichissement et de la violence des gangs.
La légalisation permettrait également de :
Créer un seuil légal pour les conducteurs, comme pour l’alcool,
Faire la distinction entre taux passif et actif, car 15-20 heures après consommation, le taux actif est proche de 0.
Signez cette pétition pour que notre voix puisse parvenir jusqu’aux députés et ouvrir un débat démocratique sur ce sujet.
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