Signez cette pétition pour demander à la justice française de ne pas abandonner Tiphaine !
Le jour où nous avons appris la nouvelle, mon cœur s’est arrêté de battre :
la juge d’instruction chargée d’enquêter sur la disparition de ma fille Tiphaine, au Japon, veut clore le dossier.
Nous avons peu de temps pour la convaincre de poursuivre l’enquête pour retrouver Tiphaine.
La juge a deux choix. Elle peut tout faire pour découvrir la vérité ou elle peut se laisser décourager.
Une disparition à l’étranger est un dossier complexe qui nécessite l’intervention d’un juge investi et déterminé.
Malheureusement, notre juge à Poitiers refuse de se déplacer au Japon (pour des raisons qui lui sont propres) et sans ce déplacement, elle fait du surplace dans son enquête.
L’équation est simple : déplacement = collecte d’informations. Pas de déplacement = pas d’information.
La possibilité d’un crime me terrifie… C’est pourtant la thèse accréditée par la majorité des experts aujourd’hui.
Le sang apparu sur les murs de sa chambre d’hôtel, l’arrêt brutal de son téléphone portable, les témoignages contradictoires… Tout indique que ma fille a été victime d’un acte malveillant. Qu’est-il arrivé à ma Tiphaine ?
Sans parler du contexte criminel lourd à Nikko où Tiphaine a été vue pour la dernière fois, et dans la région de Tochigi… Faux guide dénoncé pour ses attouchements répétés contre des touristes, corps démembrés, retrouvés dans une valise ou dans la rivière, femme enterrée après avoir été enlevée et assassinée… Et si un criminel en série rôdait à Nikko ?…
La juge a t’elle obtenue des réponses à toutes ces interrogations ? Non. Peut-elle en obtenir ? Oui.
Depuis quatre ans, les autorités policières japonaises font de la rétention d’information et refusent l’ouverture d’une enquête criminelle. Elles ne veulent pas de vague, elles préfèrent que l’énigme reste entière plutôt que de salir la réputation de la ville si célèbre pour ses temples millénaires. Et à cause de ça, la multitude d’indices qui existent ne sont pas explorés alors qu’il peuvent conduire jusqu’à Tiphaine.
Notre avocat Antoine Vey défend ainsi le déplacement de la juge au Japon : « en France il y a une justice qui ne veut pas - ce n’est pas qu’elle ne peut pas, elle a la possibilité de le faire - mais qui ne veut pas se déplacer pour nous aider (…) ne serait-ce que pour comprendre, mobiliser, récolter et faire un travail de restitution pour la famille »
Si Tiphaine est aux prises avec un ravisseur, clore la procédure d’instruction, c’est la condamner à mort.
Signez cette pétition pour empêcher la justice française de commettre l’irréparable.
La mère que je suis vous remercie du fond du cœur,
Anne
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