Nous signataires, demandons au Président de la République de tout mettre en oeuvre pour trouver une salle pour que le procès des parents d’Inass se déroule en 2025.
Nous refusons une année de plus sans que la vérité judiciaire ne soit prononcée, pour Inass et pour notre société.
Un procès pour Inass aux assises en 2025 !
Il est inacceptable qu’on nous dise qu’il n’y aurait pas de salle d’audience adaptée dans la 7e puissance mondiale. De qui se moque t’on ? On en appelle au Garde des sceaux Gérald Darmanin. Des moyens doivent être alloués. Comment est-il possible que le Garde des sceaux ne prenne pas la parole et ne se mobilise pas activement pour trouver une salle adaptée pour l’audience alors que le couple police-justice n’a jamais rien lâché, dans une affaire criminelle aussi exceptionnelle ? Nous parlons d’une enfant de 4 ans, torturée pendant plusieurs années par celle qui devait la protéger. Quelle honte pour la France !
Nous refusons le silence et l’indifférence. Nous refusons de vivre dans une société qui n’est pas aux côtés des enfants victimes.
Une justice forte aux côtés des enfants victimes.
Nous rappelons qu’en France, un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses parents (source : IGAS).
Quel message la justice envoie t-elle avec l’affaire Inass ? Que les parents ont le droit de vie ou de mort sur leurs enfants, en toute impunité ? Non seulement, il n’y a à ce jour aucune condamnation, mais en plus les parents sont libres.
La justice française attend-t-elle que les parents décèdent pour que l’action de la justice s’éteigne ?
Est-ce que la justice joue la montre parce qu’Inass n’a personne pour défendre ses intérêts (famille aimante, association à son nom…) ? Faut-il avoir des proches tenaces pour que la justice fixe une date d’audience ?
La condamnation systématique pour non-dénonciation.
Nous voulons rappeler que les violences physique et sexuelles sont massives sur les enfants parce que la non dénonciation n’est pas sanctionnée systématiquement alors qu’une loi existe. Le silence tue. Dans cette affaire, le père d’Inass savait et a choisi de ne pas aller voir la police.
Rappel des faits :
Le corps d’une fillette âgée de 4 ans a été retrouvée morte le 11/08/1987 au bord de l’A10 près de Blois. Son corps portait les stigmates d’actes de torture subis sur plusieurs années : fractures à différents stades, morsures humaines, brûlures de fer à repasser, téton arraché avec les dents, visage tuméfié…
En 2018, grâce à la ténacité des gendarmes et des magistrat-es, la petite martyre de l’A10 retrouve enfin son identité - Inass Touloub - et les parents sont mis en examen.
Depuis, toujours aucun procès n’a eu lieu, soit disant faute de salle.
Cette affaire atroce qui a traumatisé les gendarmes, les magistrat-es, les journalistes, les habitant-es de Suèvres ainsi que nombre de français-es (comme nous) doit aboutir à une vérité judiciaire pour Inass et pour notre société.
Documentaire à voir : https://youtu.be/4Z69fEM-A-k?si=O0MEGxtq8ukwrplk
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