Mesdames, Messieurs,
Nous, syndicat des fabricants de bouteilles d’oxygène, venons vous trouver pour vous signaler une injustice visible par tous et dont personne n’ose parler. Nous ne nous tairons plus devant cette inacceptable situation qui nous touche tous. D’autant que nous sommes dans les pays des droits de l’homme, dans un pays dit d’équité.
Pire, vous participez directement à la prolifération et aux développements de cette injustice au travers de vos nouvelles lois et nouvelles recommandations. Vous continuez de nous assainir de réglementations, de taxes, de conditions de fabrication … et pourtant il y a quelqu’un qui est dédouané de sous ses aspects.
Assez divergé, vous aurez compris que les vrais ennemis de l’industrie française, aujourd’hui, sont les arbres !
Nous demandons à ce que la valeur d’équité, si chère à notre pays soit respectée et que l’ensemble des arbres à l’état naturel soient détruits ou taxés pour proposer les mêmes services que nous sans contrainte, sans taxes, sans réglementations et à un coût gratuit sur lequel nous ne pourrons jamais nous aligner. Un cadeau de la nature dites-vous ? Non, mesdames, messieurs, ou alors, un cadeau empoisonné.
Imaginez la création de richesses, la valeur ajoutée que gagnerait notre industrie, notre économie, notre nation à produire et vendre par elle-même son oxygène ? Il s’agit d’un produit indispensable, tout le monde se l’arrachera et vous connaissez surement mieux que nous comment fonctionne une économie. Le niveau de vie de tous ne pourra être qu’impacté positivement par cette décision qui, nous vous l’accordons, n’est pas aisé et pourrait révolutionner le monde que nous connaissons aujourd’hui.
Au-delà de la vente de bouteilles d’oxygène, c’est tout un écosystème avec l’industrie chimique et métallurgique qui permettrait de gagner en richesse et de développer l’emploi.
En plus, de cela, pensez au rayonnement de notre pays ! En effet, nous parlons d’un secteur encore en plein développement, que ce soit sur la création de l’oxygène, le développement chimique ou même l’étude des métaux complexes, tel que les polymères utilisés dans la fabrication de nos contenants. En encourageant notre industrie, nous encourageons donc la recherche et deviendrons un pays expert à l’échelle internationale sur le sujet.
Qui viendrait remettre en question cette décision ? Les défenseurs des arbres ? Ces derniers reconnaissent eux-mêmes la non-pérennités des arbres. Ils donnent des chiffres alarmants concernant leur capacité à satisfaire les besoins vitaux de notre population. Le temps n’est plus au sauvetage de solution archaïque et primaire mais bien de penser à l’avenir, d’être acteur de notre pérennité et d’assurer notre survie !
Enfin, nous nous permettons de joindre un message de nos confrères des syndicats des fabricants de préau (métallique). Eux-aussi, victime de la concurrence déloyale des arbres fournissant de l’ombre sans contrainte ni réglementation.
La liste est encore longue de nos compatriotes souffrant de ces végétaux si destructeurs pour notre économie et notre survie.
Prenez-le temps d’y penser, mesdames, messieurs, et je suis convaincu que, dans votre immense sagesse et connaissance des problématiques de notre monde, vous saurez prendre la bonne décision et nous rejoindre dans notre lutte. Le temps est venu d’être visionnaire et de penser à l’avenir, notre avenir !
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