APPEL CONTRE LES FLUX FINANCIERS ILLICITES
Les différentes institutions spécialisées dans la finance internationale déplorent d'énormes pertes pour l'Afrique du fait des Flux Financiers Illicites (FFI). Les chiffres vertigineux que présentent ces institutions en disent long sur l'ampleur du problème. 50 milliards de Dollars perdus en moyenne par le continent africain par an entre 2003 et 2012 (plus de 29 000 milliards de FCFA) selon la Banque mondiale.
D'après Global Financial Integrity (GFI), les multinationales jouent également un rôle de premier plan dans les Flux Financiers Illicites. L'organisme de recherche indique par ailleurs que certaines de ces entreprises utilisent des pratiques illicites. A titre d'illustration, les factures commerciales falsifiées représentaient 68,8% des sorties illégales de capitaux en provenance de l'Afrique sub-saharienne.
La lutte contre les Flux Financiers Illicites devrait être au centre des réflexions concertées entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les institutions internationales pour un front uni, un plaidoyer pour une politique publique plus engagée et la mise en place d'un cadre d'échange d'informations et d'expériences entre les pays africains.
L'Afrique doit changer de discours. Elle peut se passer d'aide au développement, elle a besoin de récupérer des revenus perdus. Mettons un terme au Flux Financiers Illicites et veillons à ce que l'argent serve au développement équitable.
Au vu de l'urgence et de la gravité de la situation, le citoyen que je suis ne peut rester indifférent. Par la signature de cet appel, j'affirme ici mon engagement sans réserve aux côtés de TJNA et du CRADEC dans la lutte contre les Flux Financiers Illicites.
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