Non à la PERPétuité du PERP

Comment sortir du piège de la prison d'Etat PERP ?

Nous sommes nombreux à avoir été piégés. Nombreux à avoir été fait prisonniers.
Pour quel crime ? Celui d'avoir fait confiance à son habituel conseiller bancaire. Celui là même dont on ne se serait jamais douté qu'il y avait peut être un intérêt pécuniaire à nous faire signer ce "nouveau produit très bien pour notre profil". Un profil qu'il n'a pas pris la peine d'étudier.

Combien sommes-nous à vouloir récupérer notre épargne pour des raisons parfaitement compréhensibles ? logiques ?

Combien sommes-nous à nous entendre dire par notre conseiller bancaire : "Négatif", "Impossible", "Vous avez signé!", "Il n'y a rien à faire, ça sera des rentes et pas un Capital", "vous avez besoin d'argent?, mais faites une demande de crédit et déposez-la nous"...

Et pendant ce temps, nous avons besoin d'argent, nous sommes freinés dans nos entreprises (démarches) privées, nous n'avons pas le Besoin en Fond de Roulement qui nous appartient pourtant et que nous avons travaillé à la sueur de notre front et certainement pas obtenu grâce à une spéculation financière. Combien sommes-nous ? 1000 ? 10 000 ? 30 000 ? 50 000 ? 200 000 ? Combien ?
Pourquoi est-il si difficile de reconnaître que le produit de Fillon n'était pas bien pensé et est un produit "fiasco", qui de plus, est à l'opposé de l'assurance-vie ?

2 ans sans travail. Pas d'indemnités chômage pour des raisons particulières. Pas de sécurité sociale. Des soins financièrement lourds à envisager. L'envie de me mettre à mon compte et la frustration de constater que j'aurai vraiment du mal à obtenir le déblocage de mon argent. Un 2ème projet privé se présente. Je pense à mon PERP. J'épuise toutes les tentatives de règlement "amiable" avec mon banquier, qui (je l'avais oublié) n'est pas un philanthrope... Je m'informe, partout où je peux et je constate que je ne suis pas la seule prise au piège. Des forums avec des intervenants de la Banque elle même qui n'en dise que des inconvénients à 90%. C'est donc vrai, nous nous sommes tous fait avoir. Y compris les plus précaires.


Alors, monsieur le premier Ministre, nous vous saurions gré de bien vouloir considérer cette situation. Nous avons le sentiment d'une confiscation de notre épargne pour atténuer le déficit national. Permettez-nous de pouvoir utiliser NOTRE argent comme nous le souhaitons au vu de nos situations personnelles. Nous avons tous stoppé les prélèvements et/ou versements PERP. Nous voulons disposer de notre épargne vues nos situations personnelles.

Merci de votre considération.