Le 09/02/2019
Hier, le 8 février 2019, vers 18h, la brigade anti-incivilités, composée de 3 personnes, a tabassé monsieur Giuseppe Belvedere, SDF âgé de 74 ans, devant l'Atelier Brancusi situé place Georges-Pompidou.
Nous, les amis de Giuseppe Belvedere, faisons appel à des témoins.
Le comportement de ces agents est inadmissible et outrancier.
L'un de ces trois agents, un agent d'origine africaine a propulsé monsieur Belvedere sur le muret en lui provoquant une blessure à l'arcade sourcilière à coté de l’œil droit. Cet agent devrait être licencié.
Ces agents sont repartis en laissant le vieil homme en sang et à moitié conscient.
Monsieur Belvedere avait réussi à se traîner dans une pharmacie proche pour y être soigné.
Des photos ont été prises et nous attendons le retour de notre appel à témoins.
Les personnes SDF et vulnérables n'ont pas à être tabassées par les agents de la Prévention de la Sécurité et de la Protection de la Mairie de Paris. Quel exemple de la République ?
C’est honteux ! Nous sommes sincèrement outrés et nous espérons que ces agents serons punis.
Le 12/11/2018
FICHE D'ENLÈVEMENT DU VÉHICULE
Ce jour, le 12 nov. 2018, la mairie a voulu de nouveau enlever le véhicule-maison de notre ami.
Heureusement, Giuseppe était dans sa camionnette. Mais malheureusement, cet acharnement est loin d’être fini ...
On est sensé de vivre dans un monde civilisé, dans un pays qui se doit de protéger ses retraités et c'est tout le contraire qui se passe. Ça se passe sous nos yeux.
Sur cette page, on est 84 membres, j’espère qu'on est toutes/tous prêt*e*s à défendre Giuseppe Belvedere.
Ce jour, le 12 nov. 2018, la mairie a voulu de nouveau enlever le véhicule-maison de notre ami. Heureusement, Giuseppe était dans sa camionnette. Mais malheureusement, cet acharnement est loin d’être fini ...
Svp, dites-moi qui de vous a réagi pour le défendre : mail ou téléphone❓ On est sensé de vivre dans un monde civilisé, dans un pays qui se doit de protéger ses retraités et c'est tout le contraire qui se passe. Ça se passe sous nos yeux.
Le 09/11/2018
Giuseppe a été dépouillé de tout par la mairie de Paris
Hier, la mairie de paris a enlevé la camionnette de Giuseppe Belvedere avec tous ses médicaments, ses papiers et les 23 pigeons dedans... Il a dormi à la rue cette nuit.
Après 24h de recherche, il a obtenu l'info que son véhicule se trouve à la préfourrière de la maire à Pantin ...
RENDEZ-VOUS ce soir à 18 devant sa pharmacie (en face du centre Pompidou)
L'enlèvement de son véhicule a été fait par les services de la mairie, il parait que la Police ne s'en occupe plus.
C'est QUOI ces services municipaux qui laissent un homme handicapé et malade à la rue, qui le dépouille de TOUT ? Même de ses documents ?
Sa carte grise lui a été déjà prise et comme une roue est crevée, il ne pourra pas récupérer son véhicule....
Le 24/10/2018
Grand tabou autour des agressions faites aux SDF: brisons le silence !️
16 octobre 2018, Giuseppe Belvedere 73 ans, SDF depuis l'année 2009, s'est pris un seau d'eau froide de la part d'une voisine du 4ème arrondissement de Paris (angle de la Rue des Blancs Manteaux et la Rue de Temple sur le parking vélos).
Une maltraitance gratuite ! Les agressions faites aux SDF vulnérables sont bien plus répandues que l'on ne se l'imagine...La plupart ne peuvent échapper à ce quotidien invivable et a peu de recours pour éviter que le pire ne se reproduise.
Le 11/02/2018 :
Giuseppe est rentré après 24H de garde à vue.
Voici ce qui s'est passé:
Hier matin vers 10H du matin Giuseppe fait tourner son moteur, comme il le fait quelques fois en hiver, pour recharger la batterie et se rechauffer un peu.
Arrive une folle que Giuseppe connait bien, qui travaille dans la rue où est garé Giuseppe. Elle commence a hurler "on ne peut plus dormir etc, je vais venir vous arroser »
Giuseppe ne veut pas d’histoire. Il coupe donc son moteur et la dame repart.
A 17H le même jour, alors qu'il se préparait pour aller donner à manger aux pigeons, la dame ressort très en colère. Giuseppe me dit qu'il ne l'avait jamais vu comme ça, (bien qu'elle l'ait pourtant déjà arrosé plusieurs fois en plein hiver). Une furie, dit-il. Elle a un tuyau d'arrosage dans les main et arrose Giuseppe, les caddies, l'intérieur du camion, les pigeons qui sont dans le camion, ce à gros jets.
Giuseppe prends alors un vieux couteau de table cassé en deux et se dirige vers l'endroit où est branché le tuyau: sur le trottoir d'en face, le long du mur.
Il dit alors a deux personnes qui viennent de sortir qu'il va couper le tuyau si il n'arrive pas à le débrancher.
La dame repart avec son tuyau et Giuseppe retourne au camion.
Quelques minutes plus tard (tellement vite, me dit Giuseppe, qu'on se demande si la police n’était pas deja prévenue avant la crise de la dame), arrivent trois policiers en civil. Ils indiquent à Giuseppe qu'il doit les suivre au commissariat car la dame a porté plainte.
Giuseppe se défend alors en disant qu'il n'ira pas, que c'est illégal, qu'il est la victime de cette dame, que lui aussi porte plainte, qu'ils n'ont qu'a regarder le camion trempé. Giuseppe dégouline de l’eau dont elle l’a aspergé.
Les policiers lui disent alors « Suivez-nous tranquillement et dans deux heures vous serez rentré après avoir vous aussi deposé votre plainte." Giuseppe les suit, confiant.
Arrivé au commissariat, il est poussé dans une cellule et on lui annonce qu'il est placé en garde a vue pour 24H.
Le lendemain un agent lui dit qu'il va sans doute etre prolongé de 24 heures de plus. Giuseppe proteste. Il y a ses médicaments dans le camion, médicaments qu'il n'a pas pris depuis 24H . Il est conduit à l’hôpital pour confirmer le fait que son état de santé n'est pas compatible avec une garde à vue de 48 heures.
Apres avoir vu 5 médecins différents pendant plusieurs heures de palabres, Giuseppe est libéré.
La chose qui vient tout de suite en tête après cette sombre histoire, c'est que vraiment les flics n'ont rien à faire de plus important qu’importuner et mettre un danger un vieil homme sans abri dans le 4eme arrondissement de Paris.
Les Amis de Giuseppe
Le 06/07/2018 :
Giuseppe est rentré après 24H de garde à vue.
Voici ce qui s’est passé :
Hier matin vers 10H du matin Giuseppe fait tourner son moteur, comme il le fait quelques fois en hiver, pour recharger la batterie et se réchauffer un peu.
Arrive une folle que Giuseppe connait bien, qui travaille dans la rue où est garé Giuseppe. Elle commence a hurlé « on ne peut plus dormir, etc., je vais venir vous arroser »
Giuseppe ne veut pas d’histoire. Il coupe donc son moteur et la dame repart.
À 17H le même jour, alors qu’il se préparait pour aller donner à manger aux pigeons, la dame ressort très en colère. Giuseppe me dit qu’il ne l’avait jamais vu comme ça (bien qu’elle l’ait pourtant déjà arrosé plusieurs fois en plein hiver). Une furie, dit-il. Elle a un tuyau d’arrosage dans les mains et arrose Giuseppe, les caddies, l’intérieur du camion, les pigeons qui sont dans le camion, ce à gros jets.
Giuseppe prend alors un vieux couteau de table cassé en deux et se dirige vers l’endroit où est branché le tuyau : sur le trottoir d’en face, le long du mur.
Il dit alors à deux personnes qui viennent de sortir qu’il va couper le tuyau s’il n’arrive pas à le débrancher.
La dame repart avec son tuyau et Giuseppe retourne au camion.
Quelques minutes plus tard (tellement vite, me dit Giuseppe, qu’on se demande si la police n’était pas déjà prévenue avant la crise de la dame) arrivent trois policiers en civil. Ils indiquent à Giuseppe qu’il doit les suivre au commissariat, car la dame a porté plainte.
Giuseppe se défend alors en disant qu’il n’ira pas, que c’est illégal, qu’il est la victime de cette dame, que lui aussi porte plainte, qu’ils n’ont qu’à regarder le camion trempé. Giuseppe dégouline de l’eau dont elle l’a aspergé.
Les policiers lui disent alors « Suivez-nous tranquillement et dans deux heures vous serez rentré après avoir vous aussi déposé votre plainte. » Giuseppe les suit, confiant.
Arrivé au commissariat, il est poussé dans une cellule et on lui annonce qu’il est placé en garde à vue pour 24 H.
Le lendemain un agent lui dit qu’il va sans doute être prolongé de 24 heures de plus. Giuseppe proteste. Il y a ses médicaments dans le camion, médicaments qu’il n’a pas pris depuis 24H . Il est conduit à l’hôpital pour confirmer le fait que son état de santé n’est pas compatible avec une garde à vue de 48 heures.
Après avoir vu 5 médecins différents pendant plusieurs heures de palabres, Giuseppe est libéré.
La chose qui vient tout de suite en tête après cette sombre histoire, c’est que vraiment les flics n’ont rien à faire de plus important qu’importuner et mettre un danger un vieil homme sans abri dans le 4eme arrondissement de Paris.
Le 28/01/2018 :
Bonjour à tous,
Le Marais, un quartier des bobos hygiénistes qui accusent Giuseppe de ce que leur mairie n'est pas capable de faire : y poser plusieurs pigeonniers contraceptifs (entretenus dans les règles pour réduire les nombres des naissances et des nuisances) afin de rassembler les pigeons dans des endroits où ils ne dérangeraient personne... C'est archi simple, mais les décideurs/décideuses de la ville de paris ne bougent pas et laissent pourrir la situation. Jusqu'à quand ? Jusqu’à où ? il faut une révolution pour ça ?
Les amis de Giuseppe, le 21-01-2018
"Ils ont voulu assassiner Giuseppe en le brûlant vif dans son camion.
En ce début d'année, à 5 heures du matin, Giuseppe est réveillé en sursaut par une odeur de brulé. Des flammes sortent de la bouche d'aération de la porte latérale de son camion. Il a tout de suite tenté d’éteindre les flammes avec sa couverture. En s'y reprenant à deux fois, il a réussi finalement à éteindre les flammes.
Cependant, dans l’affolement, il a fait tomber sa lampe frontale et le bip qui lui permet de sortir du véhicule (il n’a pas d’autre moyen d’ouvrir les portes de son camion que ce bip).
Sans aucune lumière, il lui était impossible de retrouver le bip (petit et noir) et donc impossible d'ouvrir le camion.
Une fumée épaisse commençait à asphyxier Giuseppe. Il a eu très peur. Peur de mourir. Il m'a dit avoir pensé:
«Cette fois je vais crever comme un rat.»
Quelques minutes après, les pompiers sont arrivés, la personne qui a mis le feu a peut-être (qui sait?) elle-même appelé les pompiers, car ils sont arrivés très peu de temps après. Ils ont cassé les deux vitres avant du camion pour délivrer Giuseppe. Des bâches de plastique recouvrent à présent les vitres.
Le matin tôt, alors que Giuseppe nettoyait ses affaires sur le trottoir, un couple de personnes âgées s'est fait cette charmante réflexion "il n'est pas encore mort », qui en dit long sur l’inhumanité qui entoure Giuseppe...
Voilà donc comment dans le 4eme arrondissement de Paris, on tente d'assassiner un vieil homme, parce qu'il attire des oiseaux en leur donnant à manger. Pour des oiseaux.
Nous savons qu'en racontant les crimes à l'encontre de Giuseppe, certaines personnes nous "accusent" de non-assistance à personne en danger. Ou encore , essayent de trouver des solutions pour que Giuseppe puisse s’en aller vive ailleurs. Mais Giuseppe ne partira pour rien au monde de son quartier, quoi qu’il risque.
Il est vrai que connaissant Giuseppe depuis plus de 5 ans, nous le voyons tous les jours, nous sommes amis, nous avons la certitude que rien ni personne ne peut décider Giuseppe à cesser son combat et à quitter ce quartier et ces gens qui le détestent au point d'essayer de l'assassiner.
Il est vrai que connaissant Giuseppe depuis plus de 5 ans, nous le voyons tous les jours, nous sommes amis, nous avons la certitude que rien ni personne ne peut décider Giuseppe à cesser son combat et à quitter ce quartier et ces gens qui le détestent au point d'essayer de l'assassiner.
https://www.facebook.com/Les.amis.de.Giuseppe/
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