Nous exigeons la sortie du Gabon, de la CEMAC et de la CEAC

Bonjour chers tous !

Cette pétition a pour but de demander aux états membres de la CEMAC et de la CEAC de tenir une réunion d’urgence afin de constater le non-respect par la République du Gabon, des textes relatifs à la libre circulation des personnes, des biens et des services sur son territoire; texte que la République du Gabon avait validé le 15 mai 2022.

Le caractère fondamental du droit de circuler librement en zone CEMAC découle de ce qu’il est essentiel pour la réalisation de l’intégration sous-régionale et substantiel pour l’épanouissement du citoyen communautaire. La libre circulation est un droit prééminent puisqu’elle est non seulement au service des autres droits, mais aussi, elle est directement attachée au principe de la dignité de la personne humaine.

En effet, la liberté d’aller et de venir fait partie des droits fondamentaux de toute société démocratique puisqu’elle s’intègre dans la liberté individuelle.

Le 12 août 2025, le Président de la République du Gabon par le biais de son Gouvernement avait fait une annonce relative à sa nouvelle stratégie économique, notamment dans le secteur informel.

À priori, il s'agirait de contraindre toute personne étrangère exerçant certains petits métiers sur le sol gabonais, à se soumettre à un enregistrement administratif ou déclaration de son activité. Il est cependant déplorable de constater que cette annonce se transforme au sein de la population gabonaise en un "RENTREZ CHEZ VOUS" adressé aux africains, notamment à ceux originaires de la zone CEMAC.

De plus, le Gabon, adepte du deux poids deux mesures fait payer des sommes folles à des ressortissants africains pour un titre de séjour sous le fallacieux prétexte du paiement d'une caution de rapatriement jamais remboursé en cas de départ d’un africain et dont le montant varie en fonction de la distance entre le pays d'origine du demandeur et le Gabon. Cette exigence entraine des coûts de plusieurs centaines de milliers de francs CFA auxquels il faut parfois ajouter le versement des pots de vin aux montant tous aussi conséquents.

Entre temps, les citoyens français ne paient qu'une somme de 150.000 FCFA et sont exemptés de toute autre taxe et démarche pour s'installer et travailler partout sur le territoire gabonais.

Sur les réseaux sociaux, nous assistons à une montée exponentielle des propos violents et xénophobes, avec des séquences au cours desquels certains gabonais ne se gênent pas de traiter les autres africains d'esclaves. Une situation que nous, filles et fils d'Afrique ne pouvons tolérer ni accepter en 2025.

Nous appelons donc les dirigeants de la CEMAC et CEAC à prendre leurs responsabilités à travers cette pétition, responsabilités que nous espérons mèneront à une décision ferme d’une demande de sortie de ces deux organisations communautaires.

Nous disons non à la xénophobie, oui au respect des accords CEMAC et au respect de la dignité de tous les africains présents au Gabon sans négociation.