À l'attention du Président de la République, du Premier Ministre et des Parlementaires de la République française,
Nous, citoyens et résidents de France, demandons solennellement le rétablissement immédiat de notre monnaie nationale historique, le Franc français, ainsi que la sortie de la France de la zone euro.
L’adoption de l’euro, présentée à l’époque comme un gage de prospérité et de stabilité, s’est révélée être, pour une large partie de la population française, un piège économique et social, la source d’une dégradation continue de notre niveau de vie et d’une perte inacceptable de souveraineté.
Nous considérons l’euro comme la plus grande illusion économique du XXIe siècle pour notre nation.
Les raisons de notre exigence : 1. L’envolée du coût de la vie et la baisse du pouvoir d’achat ("la vie chère") :
Le passage à l’euro a été perçu par de nombreux ménages comme un facteur d’augmentation des prix, en particulier pour les produits et services de la vie courante.
La conversion des anciens prix en francs a souvent été l’occasion d’un arrondi à la hausse, masqué par une unité monétaire plus forte.
Ce sentiment de vie chère n’est pas qu’une impression : il a étranglé le pouvoir d’achat, faisant que l’équivalent d’un ancien billet de 100 francs n’a plus la même valeur réelle en consommation quotidienne qu’il y a vingt ans.
Les salaires et les pensions n’ont pas suivi le rythme de cette inflation rampante et déguisée, rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile pour les classes populaires et moyennes.
2. La détresse des aînés et des plus vulnérables :
Les personnes âgées et les retraités, dont les pensions ont été gelées ou n’ont progressé que très faiblement, sont parmi les premières victimes de cette érosion du pouvoir d’achat.
Beaucoup n’arrivent plus à joindre les deux bouts, face à l’augmentation des dépenses de santé, d’énergie ou d’alimentation.
L’euro, en privant la France de la maîtrise de son outil monétaire, empêche l’ajustement de la valeur de la monnaie pour soutenir l’économie nationale et protéger les plus fragiles.
3. La perte de souveraineté monétaire et budgétaire :
L’abandon du franc a entraîné le transfert de la capacité d’émettre la monnaie et de fixer les taux d’intérêt à la Banque Centrale Européenne (BCE), dont la politique est, selon beaucoup, inadaptée à la réalité de l’économie française.
Le retour à une monnaie nationale permettrait à la France de retrouver sa souveraineté économique.
Par la dévaluation, elle pourrait regagner en compétitivité, soutenir ses exportations, et protéger son industrie et son agriculture.
4. Le piège de l’euro : une compétitivité sacrifiée
L’euro maintient une parité trop élevée pour la France, bien supérieure à ce qu’aurait été celle du franc. Il a servi à certains pays de la zone comme outil de dévaluation interne, forçant la France à compresser ses coûts (salaires, services publics) pour rester compétitive.
Cette monnaie unique, qui lie des économies trop hétérogènes, constitue un carcan. Elle empêche la France d’adapter sa politique monétaire à ses cycles économiques, favorisant un chômage structurel élevé et une désindustrialisation croissante.
Notre demande :
Nous demandons l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de transition crédible et rapide pour le retour au franc, afin de :
Retrouver une politique monétaire au service des Français ;
Protéger le pouvoir d’achat des ménages ;
Redonner un souffle à nos entreprises par un regain de compétitivité ;
Financer la dette de manière souveraine, sans dépendance extérieure excessive.
Le Franc est notre histoire. Il doit redevenir notre avenir, pour retrouver la prospérité et la dignité de notre peuple.
Il est temps de démanteler le piège de l’euro.
Nous exigeons que notre voix soit entendue, et que ce débat fondamental soit porté au plus haut niveau de l’État.
POUR LE FRANC, POUR LA FRANCE, POUR NOTRE SOUVERAINETÉ.
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