Avec l’épidémie de Covid-19, toutes les écoles de France ont dû fermer leurs portes le 16 mars. Mais pour les écoles catholiques, surtout les plus petites et les plus fragiles, les conséquences économiques et sociales de cette crise sanitaire sont terribles. Plus que jamais, votre soutien compte, vous pouvez agir en signant notre pétition !
Les besoins urgents d’investissement « d’avant la crise » (travaux en cours, rénovations, chauffage, toiture...) n’ont pas disparu, tandis qu’elles subissent de plein fouet les conséquences économiques de la période de fermeture (notamment avec des frais fixes de cantine, de garderie ou d’internat, qui n’ont pas été refacturés aux familles).
Malgré des conditions parfois très difficiles, les écoles catholiques ont pourtant répondu présent dès le début du confinement : elles ont assuré une continuité pédagogique et ont conservé le lien avec les élèves et les familles. Elles se sont aussi mobilisées pour accueillir les enfants des soignants et des forces de l’ordre.
« Quand l’annonce a été faite, ça a été la douche froide. Dans l’urgence, j’ai photocopié des supports de travail pour les élèves. J’ai essayé d’organiser le numérique dans un premier temps. Le village de Bonloc est en zone blanche téléphonique, avec un débit internet peu performant : il y a une vraie fracture numérique. Il a fallu prendre en compte toutes les contraintes matérielles, mais aussi familiales, avec, par exemple, des familles d’agriculteurs où les enfants doivent être plutôt autonomes car les parents travaillent sur l’exploitation toute la journée » nous confie Nathalie, chef de l’établissement à classe unique de Saint-Joseph à Bonloc (64).
Les écoles sont maintenant confrontées aux difficultés des familles impactées par la crise. « Ma crainte aujourd’hui, c’est qu’il y ait une perte d’emplois, de revenus, ou encore une incidence sur les inscriptions. Et j'appréhende les conditions d'un retour en classe car nous avons l'habitude de beaucoup de coopération en classe. Avec les règles sanitaires et de distanciation, il faudra nous adapter encore. » ajoute Nathalie.
Nombre d’établissements mettent en place des caisses de solidarité pour venir en aide aux parents qui ont fait le choix de l’Enseignement catholique pour leurs enfants, mais ne peuvent aujourd’hui plus en assumer la charge. Alors comment financer ces caisses ?
N’oublions pas qu’en milieu rural, l’école catholique est souvent la seule présence de l’Eglise et l’unique moyen pour les parents d’offrir une éducation de qualité à leurs enfants, sans parcourir des kilomètres en voiture. Que se passerait-il si ces écoles fermaient ?
Alors que faire ? Baisser les bras et laisser les petites écoles disparaître les unes après les autres ?
À la Fondation Saint Matthieu, nous croyons que les écoles catholiques méritent qu’on se mobilise pour elles. En cette période critique, notre Fondation prend des mesures exceptionnelles pour les soutenir : elle attribue des aides de trésorerie aux petites écoles dans le besoin ; elle les accompagne pour lancer des campagnes d’appel à dons de solidarité.
Mais sans vous, nous ne pouvons rien ! Ensemble, nous devons empêcher que de petites écoles déjà fragiles soient les victimes de l’après-crise, et leur permettre d’aider les familles les plus en difficulté.
Rappelons-le, les écoles catholiques participent à la mission d’intérêt général d’éducation de nos enfants et petits-enfants.
Signez notre pétition ! Et si vous le voulez, laissez-nous un message.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.