L’uniforme est déjà testé dans plusieurs écoles et collèges.
Nous n’en voulons pas.
Certains responsables politiques prétendent que l’uniforme réduirait les inégalités sociales. Pourtant, lesdites inégalités s’expriment dans les établissements scolaires d’une toute autre manière. On peut par exemple observer beaucoup plus de moqueries ou de vantardises à propos des chaussures ou des téléphones portables plutôt que sur les habits. De plus, pourquoi chercher à masquer les inégalités sans vouloir les détruire ?
Plus encore, les habits sont un moyen de communication et d’affirmation de soi, principalement à l’adolescence. Ils servent aux « jeunes » pour leur construction personnelle et identitaire, et leur permet aussi, pour certains, d’affirmer des appartenances (à un groupe, un mouvement musical ou culturel, un genre…).
Or justement, l’uniforme annihile l’identité et la personnalité des enfants. L’uniforme est un habit genré, empêchant donc l’affirmation des transgenres ou des non-binaires.
L’uniforme militarise les enfants, les obligeant à devenir un « tout », une masse de « choses », tout droit sorties d’une usine et sans aucune différence.
L’uniforme ne permettra pas de lutter contre le harcèlement. En effet, il accentue les discriminations de morphologie comme la grossophobie ou la discrimination par la taille.
Et ce n’est pas son seul défaut, l’uniforme accentue la relation de domination des professeurs (qui n’en portent pas, eux) alors qu’ils sont censés accompagner les élèves. Ce n’est pas l’uniforme qui fera progresser les enfants !
L’uniforme a un coût. Qui le prendra en charge ? Bien des familles ont déjà du mal à joindre les deux bouts. Quant au budget de l’État, il serait mieux employé pour les services publics et sociaux.
Alors que l’obligation scolaire est inscrite dans le Code de l’éducation, que se passera-t-il lorsque la plupart des élèves refuseront ces tenues archaïques et ridicules ?
Pour le vivre ensemble et l’harmonie, refusons l’uniforme !
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