Pas plus tard que ces derniers jours, nos enfants ont été victimes d’agressions répétées sur plusieurs jours consécutifs, sans qu’une solution réelle soit apportée par le collège.
Moi-même, en tant que parent, j’ai été agressée et menacée en essayant de protéger mon enfant aux abords du collège.
Face à cette situation, j’ai été obligée de déscolariser mon fils du collège pour le protéger, ce qui est une décision lourde et dramatique pour une famille.
Ces violences répétées créent un climat de peur permanent, affectant à la fois les enfants et leurs familles.
Les établissements manquent de surveillants, de personnel formé et de moyens humains, rendant impossible la protection complète des élèves.
Le droit à l’inclusion, garanti par la loi, reste trop souvent théorique, faute de moyens, de protocoles et d’encadrement adaptés.
Article L111-1 du Code de l’éducation : l’éducation doit être accessible à tous, sans distinction.
Loi du 11 février 2005 : les enfants porteurs de handicap ou de besoins spécifiques ont droit à une scolarisation adaptée.
L’inclusion ne peut être effective que si la sécurité physique, émotionnelle et psychologique de l’élève est assurée, et si les personnels sont formés et présents en nombre suffisant.
Plan d’urgence pour la sécurité scolaire : davantage de surveillants, médiateurs, psychologues et assistants de vie scolaire, capables d’intervenir immédiatement en cas d’agression.
Formation obligatoire de tous les personnels à la prévention du harcèlement et à la compréhension des troubles neurodéveloppementaux et du handicap.
Référent “neuroatypie et protection” dans chaque académie et établissement, pour coordonner prévention, suivi et intervention.
Protocole de protection immédiate pour tout élève ou parent confronté à une menace ou à une agression, avec suivi DSDEN / Préfecture / Justice.
Évaluation nationale du respect effectif du droit à l’inclusion et des moyens réellement alloués à la protection des élèves.
Renforcement structurel des moyens humains et matériels dans tous les établissements pour garantir la sécurité des élèves et de leurs familles.
Parce qu’aucun enfant ne devrait craindre l’école ni ses camarades.
Parce qu’aucun parent ne devrait craindre d’accompagner ou de défendre son enfant.
Parce que chaque enfant — quel que soit son fonctionnement neurologique ou son handicap — mérite dignité, protection et inclusion réelle.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.