Soyons solidaire entre nous et faisons grève pour nous faire entendre
Pétition
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Avec 1 000 signatures, cette pétition sera plus facilement recommandée à des signataires engagés.
Auteur(s) :
Des Salarié(e)s à bout
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Destinataire(s) :
Le directeur de l’Enfant Roi, Crèche Montessori Luxembourg
La pétition
Mise à jour
Article de presse
À trop tirer sur la corde elle finira par casser.
Manque de personnel à tous les niveaux (éducatrices, cuisiniers, livreurs, agents du soir, agents du jour…) Manque de reconnaissance Prime annuelle supprimée Aucun avantage Aucune écoute face aux difficultés Pression quotidienne …
Soyez solidaires entre nous tous, c’est le moment d’agir et d’arrêter de subir.
Arrêts ? Grève ? Se faire entendre?
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Avec 1 000 signatures, cette pétition sera plus facilement recommandée à des signataires engagés.
J'ai travaillé dans cette entreprise durant 7 ans et avec le recul, je me demande comment j'ai pu tenir aussi longtemps devant: - ce manque de considération, - cette pression constante sur les équipes éducatives, - cette charge mentale devant le nombre d'enfants bien trop nombreux pour le nombre d'éducateurs, - cette surveillance permanente, - ces ragots que font courir l'équipe de management pour diviser et donc mieux régner, - ce turnover inimaginable, - ce dédain, ce mépris et cette arrogance affichés par la direction, envers les salariés, - ces intrusions dans notre vie privée (avertir quand nous comptions arrêter notre contraception, critiques sur le choix vestimentaire, sur notre maquillage, notre vernis à ongles, etc... Une de mes collègues a même été priée de se faire refaire les dents si elle voulait que son contrat soit prolongé !) - ces exigences surréalistes, par exemple : obligation d'inscrire notre enfant dans une crèche du groupe au retour du congé de maternité/congé parental sinon... ; - ces regards lubriques du directeur et ces avances à peine voilées du fils (bijou pour les intimes !) - ces heures supplémentaires obligées de prester par manque de personnel et souvent imposées le jour même... et n'essayez surtout pas de dire que ce n'est pas possible pour vous ce jour-là !! - ces horaires qui changent constamment pour les mêmes raisons…et donc, très difficile de prévoir un RDV en dehors de heures de travail... donc empiètement sur la vie privée, encore une fois, - ce directeur qui fait des colères et hurle dans les bâtiments à la moindre contrariété, - cette volonté de viser une clientèle « d’élite » en exigeant une caution de 3000 € (décourageant, voire trèèèès difficile à payer pour la plupart des parents) pour inscrire son enfant dans une crèche du groupe et nous faire ressentir à nous, « petite éducatrice » que nous sommes juste les « larbins » de ces parents qui paient ( pour de la poudre aux yeux), - cette détresse de nos collègues qui pleurent à tour de rôle, viennent travailler la boule au ventre et que l’on tente d’encourager et de réconforter, …sachant que le lendemain ça sera notre tour d’aller pleurer aux toilettes ou dans notre voiture durant la pause, - cette pression exercée par la direction et les chargés de direction lors des visites, 2 fois par an, de notre agent régional. Ces visites sont planifiées et ont pour objectif de discuter avec le chargé de direction et la direction du contrôle qualité de la crèche, qui porte essentiellement sur l’aspect pédagogique de la structure d’accueil… et non d’un contrôle du nombre d’enfants par éducateur. Contrairement à ce que souligne M. Godard sur le fait que les crèches sont contrôlées plusieurs fois par an ! Il ne s’agit pas des mêmes contrôles, ni des mêmes objectifs à contrôler. Les premiers sont faits par le SNJ et les seconds par le Ministère de l’éducation nationale, uniquement sur plainte non anonyme. - etc…
Quand j’ai quitté cette entreprise, j’étais démolie et je n’avais plus confiance en moi. Heureusement, j’ai commencé à travailler dans une autre crèche, à visage humain, familiale, respectueuse, bienveillante envers les enfants, le personnel et les parents. Durant les premiers mois, mes collègues et la direction me taquinaient car je flippais et j’étais stressée dès qu’un membre de la direction entrait dans mon groupe. J’ai eu beaucoup de mal à me défaire de cette sensation d’être surveillée et jugée… alors que ce n’est absolument pas le cas dans cette structure d’accueil où je suis maintenant. J’y suis depuis 2 ans et je m’y sens comme un poisson dans l’eau. Donc, il existe des crèches qui prennent vraiment soin des enfants et de leurs salariés, avec un nombre suffisant d’éducateur par enfants. Même si les salaires restent bas, avec une valeur du chèque-service à 6€/h, les petites structures (= n’appartenant pas à un gros groupe) ne peuvent pas faire autrement. Et là, c’est au Ministère de réfléchir sérieusement à une revalorisation du CSA. Courage aux éducateurs, au personnel de cuisine et au personnel de nettoyage de l’Enfant Roi. J’espère du fond du cœur que votre audace et votre bravoure à dénoncer ces faits porteront leurs fruits et que les parents vous soutiendront en faisant entendre leur voix.
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Sophie - Le 30/01/2023 à 14:10:48
J'ai travaillé pour ce groupe durant 18 mois. Tous les commentaires sont malheureusement criant de vérité et reflètent ce qui s'y passe quotidiennement.
Vous avez mon total soutien. J'espère que les parents vous soutiendront également et que cette pétition et les commentaires qui s'en suivent leur ouvrent les yeux.
Et dans un rêve AUDACIEUX, je vois le Ministère de l'éducation nationale débarquer dans toutes les structures d'accueil du groupe, en même temps, pour contrôler le nombre d'enfants et d'éducateurs dans chaque groupe.
Oserais-je fermer les yeux et espérer un autre rêve tout aussi intrépide dans lequel la FELSEA (Fédération des crèches dans laquelle M. Godard est trésorier) taperait du poing sur la table et exigerait des explications sur des comportements et une gestion managériaux aussi abjects que déshonorants, et qui jettent l'approbre sur toute la profession et indirectement sur la FELSEA?
70
S. - Le 30/01/2023 à 12:25:46
La roue tourne, cela prend parfois du temps. Cette pétition va permettre aux employés et aux parents de mettre en lumière toutes les dérives. Si on veut faire de l'argent, il faut travailler dans les banques pas dans le social. C'est de la poudre aux yeux pour les familles qui visitent les structures, des structures aux normes avec un bel agencement. N'oublions pas que c'est l'équipe éducative qui fait vivre la crèche, elles ne sont pas des robots pour s'occuper d'un nombre toujours plus grands d'enfants. La pseudo formation Montessori à rembourser quand on démissionne. Avez-vous vu le certificat de formation de Mme Corinne ? Elle n'a jamais expérimenté la pédagogie, mis à part quelques remplacements a ses débuts dans la société. Elle n'est même pas titulaire d'un certificat reconnu AMI. Quand on tire sur la corde, ça finit par céder. M.Godard prend la parole dans l'essentiel, saur erreur c'est Guillaume le directeur. N'a-t-il pas les épaules pour assumer les dérives et le business juteux qui en découle ? Félicitations à celles et ceux qui osent lever le rideau, la mascarade a assez duré. M Godard fait parti de la fédération des crèches privées (FELSEA), il va bien trouver le moyen de retomber sur ses pattes sans trop faire de vagues. Courage à celles et ceux qui ont été broyé par un management déplorable.