Pourquoi nous sommes contre cette DGH ?
Au niveau national, 1800 postes vont être supprimés dans le second degré alors que les effectifs élèves augmentent. Le gouvernement annonce que ces suppressions de postes seront compensées par les heures supplémentaires. Donc à l’arrivée, c’est moins de moyens d’encadrement, une pression plus forte sur les collègues pour accepter ces heures et augmenter leur charge de travail, et une dégradation des moyens d’enseignement et d’apprentissage. Et ces suppressions de postes ne prennent en compte que les postes titulaires, pas les vacataires, pas les contractuels… La situation est donc certainement plus grave alors que le chômage augmente chaque jour dans notre pays.
La casse des services publics continue. Et c’est encore plus absurde vu le contexte sanitaire qui a fragilisé de nombreux élèves. Les classes resteront surchargées ce qui empêchera de leur apporter l’attention nécessaire pour les aider à réussir.
Et cette casse va se poursuivre et s’accélèrera certainement quand il sera question de rembourser la dette.
Au Lycée de Cachan, nous ne sommes pas les plus touchés, mais l’enveloppe est malgré tout en diminution. C’est scandaleux et cela sera contre-productif à terme. Former notre jeunesse qui est notre avenir nécessite des moyens supplémentaires pas des moyens en moins !
L’enveloppe d’heures qui nous est allouée n’est pas suffisante. Pas suffisante pour nous donner de la souplesse dans la rémunération des projets. Mais surtout pas suffisante pour répondre à toutes les demandes légitimes des collègues comme des dédoublements, ce qui aboutit à mettre les projets et dispositifs en concurrence les uns avec les autres. Cela amène à faire des choix et c’est plus que regrettable.
Nous dénonçons cette situation.
Il faut nous donner les moyens d’enseigner et de transmettre.
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