Parce qu’aucune œuvre ne saurait justifier la glorification de la pédocriminalité.
Nous, citoyennes et citoyens, professionnel·les de la culture, de la protection de l’enfance, du monde éducatif et associatif, exigeons le retrait immédiat des ouvrages de Gabriel Matzneff des bibliothèques municipales, départementales et de la Bibliothèque nationale de France (BNF).
Deux de ses livres, Les moins de seize ans (1974) et Carnets noirs (1992), témoignent sans ambiguïté d’une apologie explicite de la pédocriminalité. Dans ces textes, Matzneff y décrit, justifie et revendique des "relations sexuelles" avec des enfants, dont il détaille les âges, les corps et les gestes, tout en érigeant ces violences en expérience littéraire. Ce sont des viols!
Ces écrits ne relèvent pas d’une fiction distanciée ni d’une œuvre à visée critique : ils constituent des documents d’autojustification d’actes pédocriminels, publiés, diffusés, et encore aujourd’hui référencés, classés et disponibles dans les institutions publiques de lecture.
Nous rappelons que Gabriel Matzneff se servait ndébélé son statut d' "écrivain" pour parvenir à ses fins! Mettre à disposition ses ouvrages, qui plus est dans des bibliothèques publiques, constitue une violences supplémentaires pour les victimes!
À l’heure où la société française reconnaît l’ampleur et la gravité des violences sexuelles faites aux enfants — à travers les travaux de la Ciase, de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), et de multiples rapports parlementaires — il est moralement et politiquement intolérable que des ouvrages glorifiant ces crimes continuent d’être conservés et diffusés dans des espaces publics financés par l’argent du contribuable.
Nous ne demandons pas la censure ni la réécriture de l’histoire littéraire.
Nous demandons que les bibliothèques publiques cessent de participer à la mise à disposition d’écrits qui font l’apologie de crimes commis sur des enfants.
Ces livres peuvent, le cas échéant, être archivés dans des fonds restreints à la recherche universitaire, contextualisés dans le cadre d’un travail critique sur la culture du viol, mais ne doivent plus être accessibles au grand public, ni valorisés dans les catalogues généraux.
L’État français a une responsabilité :
celle de protéger les enfants, d’honorer les victimes, et de refuser toute complaisance institutionnelle envers ceux qui ont fait de la domination sexuelle des mineur·es une matière littéraire et un instrument de prestige.
Nous appelons donc :
Parce qu’un pays qui laisse à la portée de tous les récits qui banalisent les violences faites aux enfants sans en signaler la gravité ni les condamner, trahit à nouveau ses victimes.
Parce qu’aucune bibliothèque publique ne doit devenir le refuge d’une culture de l’impunité.
Nous demandons le retrait immédiat des ouvrages de Gabriel Matzneff des bibliothèques publiques.
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