Objet: demande d'annulation du retrait de classe à l'école préélémentaire Louis Aragon de GAINNEVILLE
Les parents d'élèves de GAINNEVILLE ont appris avec inquiétude et surprise la décision d'un retrait de classe dans l'école préélémentaire à la rentrée 2018.
Les parents d'élèves sont très étonnés de cette annonce car les effectifs 2018/2019 ne justifient pas cette décision. En effet, les effectifs comptabilisés à ce jour pour la rentrée 2018 sont de 96 élèves, soit le même nombre d'élèves que cette année, mais avec une classe de moins. Les élèves seront donc 32 par classe!
De plus, les dérogations ne sont pas comptabilisées, mais elles sont pourtant réelles et au nombre de 2 à l'heure actuelle, soit un total de 98 élèves.
Par ailleurs, la construction des pavillons à proximité de l'école avance. La première livraison étant prévue courant 2018/2019 avec 30 logements puis 40 l'année suivante, cela apportera sans nul doute de nouveaux élèves et donc une augmentation des effectifs.
Enfin, bien que les enseignants soient des professionnels attentifs à leurs élèves, nous savons que des classes surchargées entrainent de moins bonnes conditions d'accueil, moins de disponibilité, moins de possibilités en termes de pédagogie ou de sorties... C'est une réalité que nous ne pouvons cautionner.
Si certains minimisent les classes surchargées en préélémentaire du fait des nombreuses absences d'élèves, nous pouvons vous affirmer que cela n'est pas le cas à GAINNEVILLE où le taux d'absentéisme est relativement faible.
Les parents d’élèves ne comprennent donc pas cette décision qui entrainera une dégradation des conditions d’accueil des élèves et de la qualité de l’enseignement dans des locaux de surcroit prévus pour accueillir 30 élèves par classe.
Les parents d’élèves sont très mobilisés. À l'issue de l'annonce officielle du retrait de classe, une occupation de l'école par les parents d'élèves a été organisée le 29 mars 2018, mobilisant plus de 50 personnes et élus. Une pétition pour le maintien des 4 classes est en cours dans la commune et mise en ligne.
Aussi, nous souhaitons absolument éviter un comptage des effectifs le jour de la rentrée des classes. Nous y avons déjà été confrontés il y a 3 ans et bien qu'ayant permis une réouverture de classe, les enfants avaient été très déstabilisés par les changements de classes et d'enseignants quelques semaines après la rentrée.
Nous vous remercions, Madame la DASEN, de bien vouloir réviser votre décision et d'étudier nos arguments qui, nous en sommes convaincus, sont plus qu'entendables
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