Pour un remboursement partiel ou total des frais de scolarité des étudiants inscrits au SEAD pour l'année 2020-2021

Chaotique, c'est le mot qui définit le mieux l'organisation de l'année 2020-2021 au sein de l'université de Lille. 

Bien que l'organisation traditionnelle et habituelle laisse déjà à désirer... Celle du dispositif de service d'enseignement à distance n'est autre que désordonnée, inexistante et inadmissible. 

Pour faire court, le prix d'une année de formation se répartit entre un règlement de 250€ par semestre et les frais annexes qui s'élèvent à 92€ + 170€ ce qui nous amène à un total de 762€ pour un service dysfonctionnel et handicapant pour l'avenir des étudiants qui y souscrivent. 

Les professeurs et l'administration ne se soucient pas de ces étudiants, qui pour la plus part ont recours à ce service car ils sont salariés, une grande partie d'entre eux doivent même réaliser un prêt étudiant afin de s'octroyer ce dispositif. 

N'est-il pas normal d'exiger un minimum de considération de la part de l'administration mais surtout de la part de certains professeurs qui ont mis en ligne leur premier cours au mois de Novembre, 2 mois après les premiers cours des élèves en présentiel, de plus il est de même pour les modalités d'évaluations pour certaines unités d'enseignement qui se montrent incomplètes, copier-coller pour 2 disciplines distinctes ou encore donner une semaine ou deux avant la date de dépôt du devoir. Rappelons que les élèves ayant recours au SEAD doivent jongler entre leurs études, leur travail et souvent leur vie de famille. 

A tout cela nous pouvons rajouter les mails restés sans réponse depuis plusieurs mois, la sensation d'être délaissés et dévalorisés face aux autres étudiants qui ont la chance d'être accompagnés un minimum durant cette période difficile. La crise sanitaire n'est pas une excuse pour tout. Avons-nous besoin de justifier également le manque de communication, de considération et des lacunes qui résulteront du diplôme que nous préparons pour la plupart des étudiants en licence, c'est une véritable inquiétude qui découle de cette situation au vu du retard qui s'accumule pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs études en master notamment. 

Seuls certains professeurs (ils sont vraiment peu nombreux à notre connaissance) nous soutiennent dans cette démarche envers l'administration afin d'obtenir un remboursement total ou au moins un dédommagement partiel pour cette année scolaire catastrophique et anxiogène. C'est ce que nous souhaitons aujourd'hui.

En dernier point nous voulons exprimer ce sentiment d'injustice envers les étudiants qui ont payé un service médiocre a un prix plus qu'inadmissible alors que la totalité des étudiants ont suivi leurs cours à distance sans contrepartie durant une grande partie de ce second semestre avec le contexte actuel.

Comme vous le savez, l'union fait la force et après maintes et maintes reprises et tentatives de faire changer les choses ou du moins d'exprimer notre mécontentement et d'être écoutés, nous avons besoin de votre signature pour peser le poids nécessaire dans la balance.