LETTRE DE PARENTS D’ÉLÈVES AU RECTORAT, AU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, AU GOUVERNEMENT
REFUS DE L'ENSEIGNEMENT EN DISTANCIEL IMPOSÉ PAR LE GOUVERNEMENT POUR LES JOURS A VENIR ET LES SUITES DE LA PANDÉMIE :
Par cette lettre, nous souhaitons exprimer notre refus d’accepter « l’enseignement en distanciel » tel qu’il nous est imposé- par période- sans concertation depuis un an de la part du gouvernement et son ministre de l’éducation.
Que ce soit pour quelques jours ou pour plusieurs semaines, il s’agit de questionner une pratique qui risque de devenir « banale » et qui est imposée au plus grand nombre (Encore une fois sans concertation, construction entre les enseignants/ les rectorats/les parents d’élèves/ Et Merci aux enseignants si précieux sur le terrain depuis le début de la pandémie!)
Nous ne sommes pas enseignants.
Nous ne sommes pas corvéables depuis chez nous, aux heures qui arrangeront soit l’école, les enseignants, le rectorat, le ministère de l’enseignement.
Nous n'avons pas les mêmes ressources d'outils technologiques à la maison, la même disponibilité, les mêmes capacités.
Il nous semble que les enseignants ne sont pas corvéables à merci non plus.
Nos enfants n’ont pas« prioritairement » besoin de cours de mathématique et de français.
Un enseignant ne peut pas donner un cours derrière un ordinateur.
Un enseignant ne peut pas être remplacé par des fiches d'exercices.
les enfants n’ont pas à être exposé-e-s des heures à un écran/ des heures face à des fiches d'exercices.
Les parents devraient pouvoir choisir le mode "distanciel". Et que les enfants ne "payent" pas ensuite le choix fait par les parents.
Il subissent le masque quatre jours par semaine depuis plusieurs mois. Ils ne font plus de sport, ne font plus de dessin, de danse, ne vont plus au spectacle, ne partent plus en vacances, n’ont souvent plus de cours de musique, instrument ou chant, ou au ‘coup par coup" en fonction des décrets successifs.
Et tout cela depuis plus d’un an.
Par cette lettre donc, nous demandons à ce que l’enseignement à distance soit le fruit d’une concertation: que certains parents puissent s’y opposer s’ils le souhaitent pour instruire autrement; que d’autres s’y inscrivent s’ils le souhaitent et que l’énergie soit mise surtout à destination des enfants et des familles en difficulté, voire en grand danger.
Et que de façon impérative, les notes, les contrôles, le contrôle continu soit SUSPENDUS le temps du distanciel.
Et ceci sans parler, des préjudices liés au manque de contact- des enfants entre eux- des enfants avec leur enseignant- tout ce qui ne se verbalise pas, qui se transmet parce qu’on est ensemble et que l’on crée des liens.
Les parents doivent avoir le choix dans une période aussi difficile qu’incertaine.
Qui pourrait se re-produire dans le temps; et qui pourrait donc avoir valeur d’exemple.
Et la priorité, s'adresse aux enfants en difficulté: c'est là que le ministère de l'éducation devrait mettre toute son énergie.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.