Non à la réforme scolaire pour la ville de Mougins pour cette rentrée Sept 2014

Les soussignés, parents d’élèves, grand-parents d'élèves et enseignants des groupes scolaires de Mougins, constatent que, dans tous le pays, les effets catastrophiques de la réforme des rythmes scolaires se font sentir chaque jour d’avantage.

Dans les écoles qui appliquent la réforme, les retours sur expérience sont désastreux, c’est un désordre généralisé qui s’installe :

• les enfants sont épuisés, les journées des enfants sont souvent rallongées
• l’école est désorganisée,
• la confusion entre le scolaire et le périscolaire règne,
• menace des garanties statutaires des enseignants et le bien être des enfants,
• les salles de classes sont occupées par les activités périscolaires, occupation des locaux des enseignants,
• pas de cohésion entre le programme péri-éducatif (TAP) et le programme pédagogique
• problème de repères pour les enfants, les rôles de chacun, une redéfinition de l’école
• les règles de sécurité ne peuvent parfois plus être respectées,
• problème d’équipement sur place – besoin d’externaliser certaines activités à l’extérieur, des enfants ont déjà été égarés lors des sorties péri-éducatives
• réforme est inadaptée aux rythmes des enfants des écoles maternelles
• aucune garantie que la municipalité puisse embaucher assez de personnel compétent et aimant travaillé avec les enfants
• un coût de réforme énorme – ré arbitrage des moyens de la commune ou augmentation des impôts à moyen terme
C’est une dégradation sans précédent des conditions de travail de tous les personnels au sein de l’école et des conditions d’apprentissage des élèves.

Ce chaos, ce désordre, nous n’en voulons pas dans notre école et surtout pas pour nos enfants !

C’est pourquoi :

- Nous vous demandons de proposer que votre conseil municipal se prononce contre la réforme des rythmes scolaires, contre son application dans notre commune à la rentrée 2014, comme l’ont d’ores et déjà décidé plusieurs communes de notre pays.
- Nous demandons au ministre d’abroger le décret du 24 janvier 2013.