Partiels à Lyons 3 : l'incompréhension des étudiants !

Nous sommes des étudiant.e.s de l’université Jean Moulin Lyon 3 dans l’incompréhension. Comme tout le monde, nous sommes au cœur de cette pandémie. Nous nous sentons délaissés.

Nous avons très peu d’informations concernant la nouvelle vie universitaire. Et plus précisément, nous déplorons le manque d’informations concernant les examens terminaux. La Corpo Lyon 3 nous a indiqué que les examens auront lieu en présentiel, mais nous n’avons encore aucune dates officielles. Les partiels commencent dans 15 jours, le 30 Novembre pour les L1 et le 7 Décembre pour les L2 et L3. Nous nous posons des questions : Allons nous recréer un cluster après le confinement et ainsi remplir à nouveau les hôpitaux ? Le gouvernement fait tout pour « sauver » Noël et permettre aux gens de retrouver leur famille, ce n’est pas contreproductif par nature de réunir tous les étudiants disséminés dans toute la France juste avant ? Et si il n’y avait pas de déconfinement : L’université se doit d’organiser des examens à distance.

Le retour à la vie universitaire a été catastrophique en Septembre, les règles de distanciations sociales n’ont pas été respectés pour les professeurs et pour les étudiants. Indiquons également le refus de l’Université de prendre en compte que les sorties extra-scolaires ne sont pas les seuls facteurs de propagation du virus ! Rappelons que nos instances disaient que seul notre comportement extra-universitaire est responsable de notre contamination, estimant ainsi que l’absence de distanciation sociale et le non strict respect des gestes barrières n’est pas facteur de contaminations. Et finalement nous pouvons également reprocher à l’université d’attendre seulement les annonces gouvernementales, le dernier moment, pour agir en faveur des étudiant.e.s. 

Nous prenons la parole au nom des étudiant.e.s, vivant dans la précarité, vivant une période désastreuse ou avec des personnes à risque. Ainsi nous souhaitons le respect de notre santé, celle de nos proches, en mettant en place des examens à distance au moins pour les matières mineures. En prenant en compte ces demandes, l’Université gagnera en clarté, les étudiants vivront plus paisiblement cette période difficile. Et ainsi nous pourrons travailler sans rupture d’égalité avec nos ainés qui ont réussis leurs années d’étude sans avoir vécu une crise sanitaire.