Pour un moratoire sur la fermeture de classe à l'école élémentaire Fraternité à Romainville

Bonjour,

nous remercions la mairie de Romainville qui a écrit en avril au DASEN pour demander un moratoire avec un solide argumentaire, qui reste malheureusement sans réponse à ce jour.

Vous trouverez ci-dessous le message adressé aujourd'hui vendredi 10/6/2022 au nouveau ministre et nous vous remercions encore pour vos nombreuses signatures et votre mobilisation.

Bien cordialement,

Renaud Orain, trésorier FCPE Fraternité

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Monsieur le Ministre,

Je me permets de vous interpeller au sujet de l'école élémentaire Fraternité à Romainville (93230), menacée d'une fermeture de classe en septembre 2022 pour être passée sous le seuil de 23 élèves cette année et probablement l'an prochain, seuil qu'elle devrait franchir dans l'autre sens l'année suivante.

Soutenu par la politique de la ville, notre quartier va bénéficier de la mise en place d'une cité éducative. Il est en forte expansion démographique suite à l'arrivée de nouveaux habitants mais il abrite aussi des cités et l'école est l'un des lieux où se rencontrent les habitant⋅es de tous âges et tous milieux sociaux.

Nous avons la chance d'avoir une équipe éducative solide et mobilisée mais elle a besoin d'aide. Il faut à tout prix éviter des classes surchargées à  28 ou 29, chose qui risque de se produire puisqu'il sera impossible de lisser les effectifs à 24 élèves par classe. Il faudra des doubles voire des triples niveaux.

Or, beaucoup d'élèves sont en difficulté scolaire, parfois aussi sociale. La pandémie a fragilisé les apprentissages mais elle a aussi durci les conditions de vie et parfois les relations entre élèves sont devenues compliquées. Les élèves de notre école ont besoin d'attention et de considération. Leurs enseignant⋅es aussi.

C'est pourquoi nous demandons à l'éducation nationale de surseoir à cette fermeture, qui devrait de toute façon être remise en cause l'année prochaine, dans une école qui aurait dû bénéficier d'un réseau d'éducation prioritaire avec le collège Courbet qui ne s'est jamais mis en place, dans un quartier qui a besoin qu'on investisse sur ses enfants et sur l'éducation, et où il faut faire plus et non pas moins pour l'école publique.

Nous avons le soutien de la mairie qui a écrit au DASEN mais la réponse tarde à arriver et nous craignons qu'elle soit négative. Nous avons obtenu 1166 signatures avec notre pétition en ligne et des dizaines d'autres sur papier, que nous tenons à votre disposition.

Dans l'attente de votre réponse nous vous prions de recevoir l'assurance de la considération de toute notre communauté éducative, mobilisée maintenant et demain pour les enfants.

Bien cordialement,

Renaud Orain