Non à la mascarade à l'école ! Sois Libre et Respire !

À l’attention du Premier Ministre qui a rendu obligatoire le port du masque dans les écoles primaires dès l’âge de 6 ans. (Article 36 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020)

Étant donné :

- qu’aucune étude n’a été menée sur les potentiels effets néfastes du port prolongé du masque, notamment par de jeunes enfants,

 - que l’OMS met en garde, page 9-10 d’un document du 5 Juin 2020 intitulé

 « Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 » contre les effets indésirables suivants :

• risque potentiellement accru d’autocontamination dû au fait de manipuler un masque facial puis de se toucher les yeux avec des mains contaminées
  
• autocontamination possible si un masque non médical humide ou sale n’est pas remplacé, favorisant ainsi la prolifération de microorganismes ;
  
• mal de tête et/ou difficultés respiratoires possibles selon le type de masque utilisé
  
• lésions cutanées faciales, dermite irritative (...)
  
• difficulté de communiquer clairement ;
  
• sensation possible d’inconfort ;
  
• fausse impression de sécurité pouvant conduire à un respect moins scrupuleux des mesures préventives qui ont fait leurs preuves comme la distanciation physique et l’hygiène des mains ;
  
• port du masque mal supporté, notamment par le jeune enfant ;
  
• difficultés de communiquer en cas de surdité et de dépendance de la lecture labiale • désavantages et difficultés liés au port du masque éprouvés par les enfants (...)
  

- que le port du masque pendant la récréation est incompatible avec les recommandations de l’OMS : « Les enfants ne devraient pas porter de masque lorsqu’ils font du sport ou pratiquent une activité physique, comme courir, sauter ou jouer sur un terrain de jeu, afin que cela ne gêne pas leur respiration. (...)»

- que de nombreux professionnels de santé alertent sur les risques psychosociaux et l’impact sur les apprentissages que peut entraîner le port prolongé du masque pour les enfants.

- que « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. » (Article 3 de la Convention internationale des droits de l’enfant).

- que la société française de pédiatrie indique que « les enfants, et en particulier ceux de moins de 10 ans, ne contribuent pas significativement à la transmission de COVID19 ».

Nous demandons la levée de cette interdiction de respirer !