Les élèves de Darchicourt ne sont pas des sous-élèves !
Tous ensemble pour que les lois s'appliquent et que les heures financées par le Rectorat soient effectivement attribuées aux élèves de la série Santé Sociale.
Alors que l’arrêté de 2011 fixe l’organisation horaire de la série Santé Sociale qui prépare au baccalauréat technologique ST2S, une grande partie des heures dédoublées à effectif réduit, a été supprimée.
La question qui se pose est de savoir où sont passées ces heures financées par le Rectorat ?
Sur le terrain des problèmes concrets sont posés : à titre d’exemple, lors des semaines d’activités interdisciplinaires, épreuve comptant pour le baccalauréat, les élèves ne sont pas en petits groupes ou sont placés dans des salles sans aucune présence adulte, sans professeur des disciplines concernées ; ou encore les élèves sont placés au CDI ou au CDR alors qu’il s’agit d’une épreuve comptant pour le baccalauréat.
La situation du lycée Darchicourt, cas unique dans l’académie pour la ST2S, pose aussi la question de la justice et de l’égalité entre les élèves. Alors que dans les autres établissements, les élèves de première et terminale ont entre quatre et six heures à effectif réduit en sciences médicales et sociales, ceux du lycée Darchicourt dans la même discipline n’en avaient aucune en 2014/2015 et deux aujourd’hui…
Il faut chercher l’erreur alors que tout le monde sait que ce territoire est particulièrement fragilisé par le chômage, la pauvreté et les difficultés sociales.
Ces mesures augmentent encore les inégalités et l’injustice pour les élèves mais aussi pour les populations abandonnées à leur sort par les politiques libérales servies par des valets opportunistes et carriéristes.
Les élèves agissent en responsabilité car ils sont soucieux de leur réussite au baccalauréat dans ce contexte économique particulièrement difficile. Ils se préparent à des métiers qui demandent une formation de qualité : infirmière, aide- soignante, aide à domicile, assistante sociale, éducatrice jeunes enfants, etc.
Les parents d’élèves doivent être informés de cette situation et il est important qu’ils agissent car non seulement leurs enfants non pas les mêmes chances au regard de la scolarité mais il existe également des risques concernant leur intégrité physique et leur sécurité quand ils sont livrés à eux-mêmes pour de simples raisons de budget et d’économie.
Nous appelons les parents d'élèves, les responsables politiques, les syndicalistes et toutes les personnes qui souhaitent conserver une école publique gratuite et égalitaire à soutenir le combat des élèves.
La loi doit s'appliquer au lycée Darchicourt!
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