Ne laissons pas que l’exploitation des enfants gagne la bataille
Qui d’entre nous n’a pas vu un(e) enfant qui vende des bonbons dans la rue ou qui lave des pare-brises des voitures aux feux rouges ?
Des situations similaires sont si quotidiennes que, malheureusement, elles ont été normalisées au point que l’exploitation des enfants s’étend sur tout le pays : soit dans les rues à Lima ou les plus grandes villes, soit dans des plantations agricoles, des exploitations minières aux provinces, ou pire encore, nous pouvons trouver des mineurs soumis aux conditions d’esclavage au milieu des zones plus éloignées de la capitale.
En outre, c’est qui est plus condamnable c’est le « loyer » de ces enfants. Un scandale dont nous avons tous entendu mais qui semble impossible à arrêter malgré l’engagement de l’État pour combattre ce fléau social. Malheureusement, tous les efforts pour éradiquer le travail infantile sont menacés par les répercussions économiques causées par le CoviD-19 qui, d’après le récent rapport « COVID-19 and child labour : A time of crisis, a time to act » d’Unicef, pourraient augmenter les indices de travail des enfants. Il est affligeant d’y penser.
Évidemment, freiner la pandémie c’est une priorité mondiale, mais le gouvernement ne peut pas arrêter de protéger l’intégrité et le bien-être physique et mental des enfants.
Il est temps de jouer un rôle plus actif en faveur des enfants.